N° 240 - Septembre 2019

Le déni dans le suivi d’agresseurs sexuels

Auteur(s) : Christophe Patural, PsychologueNbre de pages : 4
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« Je ne suis pas coupable ! » La plupart du temps, les détenus auteurs de violences sexuelles nient leurs actes. Pour installer une alliance thérapeutique, le clinicien doit déployer différentes stratégies et exploiter le déni non comme un frein, mais comme un repère et un outil.

 En prison, le clinicien qui suit des détenus agresseurs sexuels est régulièrement confronté à une forme de « déni » de leurs actes. Pourtant, et malgré la « pression » des acteurs de la justice notamment pour que l’auteur reconnaisse ses actes, le but de la thérapie n’est pas la reconnaissance des actes criminels ou délictueux. Le clinicien doit être au clair sur sa posture soignante et tenter d’abord d’établir une alliance thérapeutique. Dans certains cas, s’il est habilement exploité, le déni apparaît non plus comme un frein mais comme un réel repère et un outil pour mettre en place un véritable suivi psychothérapeutique. Éléments théoriques et vignettes cliniques.

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