N° 240 - Septembre 2019

Déni et paradoxes dans l’anorexie

Auteur(s) : Katryn Driffield, Docteur en psychopathologie clinique, PsychanalysteNbre de pages : 6
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De manière constante, une personne anorexique est dans le déni de son apparence, de son comportement alimentaire, de son besoin de nourriture et de sa souffrance émotionnelle. Le soignant doit tenter de la rejoindre dans ses paradoxes, mais sans devenir complice.

Le mécanisme du déni caractérise l’anorexie. De façon constante, la personne anorexique est dans le déni de son apparence, de son comportement alimentaire dit « déviant », de son besoin de nourriture et de sa souffrance émotionnelle. Pour le soignant, la rencontre avec le sujet qui s’ingénie à nier le symptôme autant que la plainte est loin d’être évidente. Cet article propose un rappel de l’évolution des conceptions pathogéniques de l’anorexie et la clinique actuelle. Plusieurs vignettes cliniques éclairent les différentes facettes du déni.

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