La filiation, socle de la vie psychique
Que signifie être « fils de », « fille de ? » Appuyée sur une dimension juridique, la filiation est surtout un processus symbolique : un lien se noue, dont le père comme l’enfant détiennent chacun un bout.
Que signifie être « fils de », « fille de ? » Appuyée sur une dimension juridique, la filiation est surtout un processus symbolique : un lien se noue, dont le père comme l’enfant détiennent chacun un bout.
« Ce n’est jamais assez bien, et cela me frustre beaucoup… »
À 38 ans, Charlotte est une mère perfectionniste et hyperactive. Le regard des autres la conduit à s’épuiser vers des buts inaccessibles. Une psychothérapie individuelle
centrée sur la balance risques/ressources l’aide à reprendre confiance en elle et à diminuer son épuisement.
L’École des parents propose aux parents débordés une consultation où ils peuvent reprendre confiance dans leur capacité à porter leurs enfants. Soutenus, ils parviennent à se décaler de ce qui les écrase, les désespère ou les rend agressifs, mordants, féroces…
La psychoéducation a parfois des effets inattendus : en proposant à l’usager de partager des connaissances sur sa maladie, elle peut le priver de son propre point de vue, au risque d’une « décohérence de l’esprit ». De nouvelles psychothérapies centrées sur l’expérience vécue peuvent éviter ce phénomène.
La psychoéducation a parfois des effets inattendus : en proposant à l’usager de partager des connaissances sur sa maladie, elle peut le priver de son propre point de vue, au risque d’une « décohérence de l’esprit ». De nouvelles psychothérapies centrées sur l’expérience vécue peuvent éviter ce phénomène.
Certaines séparations, pourtant voulues, prennent énormément de temps, voire parfois ne semblent jamais résolues. Comment comprendre ce nœud psychique qui perdure ? Le thérapeute doit laisser se déployer l’irrationnel, pour permettre au couple de faire le deuil des alliances inconscientes et des illusions qui soutenaient leur union.
Comprendre les rouages de la pensée du sujet paranoïaque permet d’éviter de s’enliser dans un face-à-face stérile. Ainsi, vouloir « prouver » au patient qu’il délire en le confrontant à la réalité est aussi improductif que dangereux pour la relation de soin.
De manière constante, une personne anorexique est dans le déni de son apparence, de son comportement alimentaire, de son besoin de nourriture et de sa souffrance émotionnelle. Le soignant doit tenter de la rejoindre dans ses paradoxes, mais sans devenir complice.
Touchée par un jeune patient nouvellement pris en charge à l’hôpital de jour, Magali, infirmière débutante en psychiatrie, est prise dans une relation complexe et des projections qui la dépassent. Le cadre contenant de l’équipe lui permet de penser ce lien.
« Comment a-t-elle pu me quitter pour ce taré ? » Fabien, pourtant à l’origine de la
rupture, sombre dans une jalousie angoissante. Perdu, affolé, il trouve, au fil d’une
analyse, l’origine de son tourment dans une forme d’abandon précoce.