Même lorsque le patient atteint de maladie d’Alzheimer est muet, passif, lorsqu’il présente des troubles du comportement, les soignants et l’entourage doivent maintenir une forme d’échange. Après avoir évalué les capacités de communication préservées, différentes approches peuvent être proposées pour revaloriser le malade, maintenir son identité, retarder l’évolution de la maladie, lui permettre d’exprimer ses émotions mais aussi soulager la culpabilité des proches.
Alzheimer : comment communiquer ?
Au sommaire de ce dossier
Alzheimer : pourquoi doit-on communiquer avec le patient ?
Pourquoi communiquer avec une personne qui « n’est plus capable de comprendre et de se faire comprendre » ? Même lorsque le patient atteint de la maladie d’Alzheimer est muet, passif, lorsqu’il présente des troubles du comportement, les soignants et l’entourage doivent maintenir une forme de communication. Pour de multiples raisons.
Démence or not démence ?
Démence, troubles neurocognitifs majeurs, maladie d’Alzheimer et maladies apparentées (Mama)… Comment s’y retrouver ? Quelle démarche diagnostique adopter, en prenant garde à ne pas « faire disparaître » le patient derrière des critères ?…
Alzheimer : évaluer les troubles de la communication
L’évaluation des capacités de communication des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer permet à l’entourage d’identifier celles qui sont préservées, altérées ou ont disparu, et de pointer les thèmes de discussion ou situations d’échanges qui vont aider le malade.
Thérapie écosystémique des troubles de la communication
Dans la maladie d’Alzheimer, la thérapie écosystémique propose au patient et à son entourage, familial et professionnel, des procédures pour soutenir les échanges en favorisant les actes de langages adéquats et inversement en évitant les situations perturbatrices ou inhibitrices.
Le sens du cri du sujet dément en Ehpad
Si le cri du résident atteint de démence en institution peut d’abord être compris comme un appel, il ne faut dénier ni son contenu hostile ni les sentiments agressifs qu’il éveille chez les soignants.
Alzheimer, pour une communication en appui sur les symptômes
La maladie d’Alzheimer gagnerait à occuper la place où elle aurait dû rester, celle d’un «syndrome d’Alzheimer». Comme pour la plupart des maladies, ce syndrome va alors progressivement ouvrir l’espace, pour les soignants et les proches, à une diversité de communications possibles malgré les baisses cognitives.
L’utilisation de poupées et peluches en Ehpad
Souvent, les personnes âgées souffrant de démence s’emparent de poupées ou de peluches. Peut-on alors parler d’objet transitionnel ? Quel est la fonction de ces jouets et quelle place leur accorder ? Éclairage clinique
Le toucher émotionnel dans la démence
Avec les personnes âgées atteintes de démence, le toucher émotionnel permet de maintenir une forme essentielle de communication. Plusieurs conditions doivent être réunies, sur le plan institutionnel notamment, pour permettre aux soignants de s’y engager.
« Je connais la chanson »
La musicothérapie permet à certains patients atteints de la maladie d’Alzheimer de communiquer autrement que par les mots et d’être valorisés pour leur « savoir-faire »… L’évaluation neuro-musicale est une étape essentielle du dispositif. Illustrations cliniques.
« Rejoindre » la personne âgée avec la Validation®
La méthode de Validation® développée par Naomi Feil s’inscrit dans un projet de soins et passe par la maîtrise de techniques de communication verbale et non verbale, pour « rejoindre » la personne dans l’exploration de sa réalité subjective. Illustration avec deux histoires cliniques
Alzheimer et robots sociaux : bénéfices et enjeux
Dans la maladie d’Alzheimer, les robots sociaux ont un rôle positif sur la communication, les interactions sociales et les troubles du comportement. En libérant les émotions, ils peuvent favoriser l’engagement des patients dans des activités.
Bibliographie pour aller plus loin…
Comme chaque mois, le réseau documentaire Ascodocpsy propose une bibliographie pour aller plus loin…
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Faut-il punir les fous ?
Selon l’irresponsabilité pénale, la personne souffrant, au moment de faits criminels, de troubles psychiques ayant aboli son discernenement ne doit pas être jugée mais soignée. Un principe régulièrement contesté
Addiction : pensez à l’hypnose !
En complément de sa prise en charge en alcoologie, Véronique, 55 ans, débute une hypnothérapie. Un parcours qui lui permettra d’apaiser ses traumatismes, de « fermer la porte » aux incessantes sollicitations de l’alcool et de « jeter des ponts » vers le futur
P comme Poésie
Chaque semaine, le groupe poésie propose à de jeunes patients un travail très ludique autour des mots et de l’écriture. À chacun son style !