N° 238 - Mai 2019

Troubles psychiques et surmortalité

Auteur(s) : Magali COLDEFY, Coralie GANDRÉ, chercheursNbre de pages : 4
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La première étude française sur les causes de décès des personnes suivies pour des troubles psychiques sévères montre une espérance de vie fortement réduite et une mortalité prématurée quadruplée. De premiers résultats qui corroborent ceux de la littérature internationale.

La mortalité des individus suivis pour des troubles psychiques sévères n’avait été étudiée que de façon parcellaire en France. La mise à disposition de données relatives aux causes médicales de décès appariées aux données de consommation de soins dans le Système national des données de santé (SNDS) en a permis l’étude à l’échelle nationale chez les principaux bénéficiaires de l’Assurance maladie. Les résultats montrent une réduction de l’espérance de vie des individus suivis pour des troubles psychiques en moyenne de 16 ans chez les hommes et 13 ans chez les femmes avec des variations en fonction des troubles considérés. Ces individus ont des taux de mortalité deux à cinq fois supérieurs à ceux de la population générale, quelle que soit la cause de décès, et un taux de mortalité prématurée quadruplé.

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