N° 211 - Octobre 2016

Pour une clinique de la négociation

Auteur(s) : Jean Naudin, PUPH, psychiatre, docteur en philosophieNbre de pages : 6
FacebookTwitterLinkedInEmail

En psychiatrie, négocier est un art. Le soignant y côtoie des patients plus ou moins vulnérables, confrontés à des situations extrêmes. Faute de négociation, la prise en charge est vouée à l’échec.

En psychiatrie, la négociation suppose d’engager un travail, entre le patient, ses proches, et les soignants. Le soignant s’appuie sur son savoir théorique mais surtout sur le savoir tiré de son expérience. La « clinique de la rue », le bon sens permettent de tenir compte de la réalité propre du patient. Sans négociation, la prise en charge est vouée à l’échec. Le soignant doit également être attentif à la poussée de l’urgence, où, face aux délires, aux mises en danger du patient, la contrainte s’impose parfois, sur laquelle il est impératif de revenir, d’échanger avec le patient. Différer l’urgence, assouplir la pratique sont aussi des leviers utiles pour la négociation.

Pour poursuivre votre lecture

ou

Acheter l'article

10,00 €

Acheter le numéro