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Xavier, retraité, se sent dans une impasse : il voudrait aider son fils Martin dans la gestion de sa maladie bipolaire mais ce dernier refuse tout ce qu’il lui propose. En cinq séances étayées sur des outils très pertinents, le programme Ensemble l’aide à exprimer ses émotions, à lâcher-prise et à respecter l’autonomie de son fils.
« Mais enfin, c’est quoi, le problème avec maman ? » Instituées pour protéger les enfants d’un parent défaillant, les visites médiatisées proposent un espace pour maintenir et restaurer le lien de filiation dans ces situations complexes.
Dans cet hôpital belge, l’Espace enfants accueille tous les patients-parents qui le souhaitent, avec leurs enfants et familles, pour un temps informel et chaleureux. Un moment « hors de la maladie », adossé à des groupes de soutien et une consultation familiale.
Longtemps considérée comme un « angle mort » de la psychiatrie, la question des fratries qui partagent le quotidien d’une personne souffrant de troubles psychiques est au cœur de l’activité des Funambules. Rencontre avec une équipe pionnière.
La photographe Charlotte Yonga, qui illustre ce numéro, souffre d’un trouble bipolaire, « une maladie qui affecte les relations, et précisément celles qui sauvent ». Elle revient sur son parcours, l’importance du soutien de ses proches, et sa récente maternité.
Les perceptions du patient mais aussi de sa famille sur le trouble bipolaire impactent l’évolution de la maladie et, plus globalement, la qualité de vie de chacun. Des groupes multifamiliaux d’éducation thérapeutique permettent aux uns et aux autres de modifier leurs représentations.
Maéva, qui souffre d’un trouble bipolaire, a été suivie tout au long de sa grossesse puis au cours des premiers mois de vie de sa fille par un dispositif d’accompagnement périnatal. Durant cette période, les décompensations liées au trouble sont en effet fréquentes et souvent sévères.
Les évènements traumatiques vécus dans l’enfance constituent un facteur de risque de développer des troubles bipolaires et d’en augmenter la sévérité. Cette dimension doit être prise en compte dans le projet de soin. Le point sur la recherche.
Si la génétique explique fortement la prévalence accrue de troubles bipolaires dans certaines familles, il n’y a pourtant pas de fatalité. Des personnes peuvent avoir un risque génétique important sans toutefois déclencher la maladie. Focus sur la recherche.
Caractérisé par ses fluctuations émotionnelles, le trouble bipolaire impacte d’une façon particulière le fonctionnement familial, alors que la mobilisation des proches reste un levier thérapeutique essentiel.