Désorganisation et psychoréorganisation dans la schizophrénie
La désorganisation est une dimension fondamentale du tableau schizophrénique. Les psychotropes, la psychanalyse, les thérapies systémiques et cognitivo-comportementales, les soins infirmiers, l’accompagnement social, l’information du patient contribuent tous, à leur manière, à la psychoréorganisation d’un sujet désorganisé.
Cognition et motivation chez le sujet âgé schizophrène
Il peut être pédagogique de comparer la sémiologie des schizophrénies tardives à celles des troubles psychotiques présents dans la maladie d’Alzheimer.
Perturbations émotionnelles dans la schizophrénie
On peut aujourd’hui penser que les troubles de l’interactivité émotionnelles présents chez les patients schizophrènes ne sont pas dus à un défaut d’expérience émotionnelle mais plutôt à une difficulté d’attribution de l’émotion, ou même envisager que les capacités d’empathie des patients ne soient pas altérées. Ce déficit de l’expressivité émotionnelle peut engendrer chez les patients schizophrènes de graves difficultés relationnelles à un niveau automatique de l’interaction sociale.
Approche cognitive des psychoses chroniques
Les psychiatres Olivier Chambon et Michel-Cardine ont cherché à adapter au contexte français, les techniques anglo-saxonnes de réadaptation sociale pour les patients psychotiques chroniques. Ces techniques reposent sur une approche cognitive du fonctionnement mental que ces acteurs ont plus particulièrement décrit dans trois ouvrages. Synthèse.
De la symptomatologie à la résolution de problèmes
Les personnes atteintes de schizophrénie présentent des difficultés d’adaptation et de gestion des situations problématiques de la vie quotidienne diminuant ainsi leurs capacités d’ajustement social (coping). Dans la démarche de réadaptation, il est essentiel d’offrir une approche d’intervention intégrée, comme le propose la Clinique Jeunes Adultes (CJA) de Montréal.
Composer avec le déficit
Comment prendre en compte les déficits cognitifs des patients schizophrènes dans le cadre d’un groupe psycho-éducatif afin de les aider à faire face aux différents problèmes liés à la maladie ?
Quand l’imagination nourrit le soin
Il est plus d’une façon de travailler les habiletés cognitives des patients schizophrènes. C’est l’occasion qui fait le larron… et l’imagination qui fabrique le soin ! Peu importe l’outil à qui veut bâtir une cathédrale.
Hypnose et psychose
Par sa parfaite comptabilité avec une dynamique plurimodale intégrative et interdisciplinaire, l’hypnose permet de développer un espace potentiel permettant l’expression d’une créativité thérapeutique qui trouve sa pertinence, tant chez le patient souffrant de psychose que chez les soignants qui les accompagnent.
L’hypnose et l’enfant
Pendant l’hypnose, ce travail avec l’imaginaire où différentes réalités sont possibles, fait prendre consccience à l’enfant que sa vision du monde n’est qu’une construction et qu’il en a d’autres possibles.
Hypnose et douleur
L’hypnose devrait de plus en plus faire partie de l’arsenal thérapeutique de l’algologue. Elle permet en effet non seulement de diminuer l’intensité de la douleur mais également de faire vivre au patient une expérience, souvent fondatrice, de relaxation et de lâcher prise dont il pourra globalement tirer profit.