Bénéficiaires de minima sociaux, ils sont en moins bonne santé

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Fin 2018, 29 % des bénéficiaires de minima sociaux se déclarent en mauvais ou en très mauvais état de santé, 58 % ont au moins une maladie chronique et 28 % sont fortement limités à cause d’un problème de santé dans les activités que les gens font habituellement, ce qui caractérise une situation de handicap.

Leur état de santé est moins bon que celui de l’ensemble de la population. Leur bien-être psychologique est également plus dégradé : 26 % présentent un risque de dépression contre 10 % des actifs occupés. Compte tenu de leur handicap et de leur âge, les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et ceux du minimum vieillesse sont en moins bon état de santé et présentent plus souvent un risque de dépression que les autres.

La santé mentale est définie grâce au score de l’indicateur WHO-5 de l’Organisation mondiale de la santé. C’est une mesure subjective de la santé mentale « positive » qui peut être également utilisée pour détecter les personnes présentant probablement une dépression ou un risque de dépression du fait de la présence de symptômes évocateurs d’un tel trouble.

À caractéristiques comparables, l’âge, le fait de se sentir seul et d’être pauvre en conditions de vie sont associés à un moins bon état de santé et à un moindre bien-être psychologique des bénéficiaires de minima sociaux. Les bénéficiaires de la prime d’activité ont, eux, un bien meilleur état de santé et de bien-être psychologique que les bénéficiaires de minima sociaux. Leur situation s’avère très proche de celle de l’ensemble de la population.

Bénéficiaires de minima sociaux : un état de santé général et psychologique dégradé, Etudes et Résultats, Drees, juin 2021, n°1194.