183 euros nets par mois en plus pour 18 500 agents des établissements sociaux et médico-sociaux

FacebookTwitterLinkedInEmail

Le Gouvernement annonce une augmentation de 183 euros nets par mois pour les personnels sociaux et médico-sociaux des hôpitaux publics.

A l’occasion des accords du Ségur de la santé de juillet dernier, le Gouvernement a institué un complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros nets par mois pour les personnels des établissements de santé et des EHPAD, dans un contexte de crise sanitaire qui a accru les difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs missions. Après une première étape de 90 € en septembre 2020, cette revalorisation de 183 € est pleinement effective depuis le 1er décembre 2020. 1,5 million de personnes en ont bénéficié, ce qui représente jusqu’à 10 % d’augmentation pour certains professionnels, notamment les aides-soignants.
Dans le même temps, le Gouvernement s’est engagé à mener des travaux complémentaires concernant les professionnels du secteur social et médico-social. Une mission a été confiée en décembre dernier à Michel Laforcade, ancien Directeur Général de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine.

Dans ce contexte, un protocole relatif à l'extension du complément de traitement indiciaire (CTI) aux établissements sociaux et médico-sociaux rattachés à un établissement public de santé ou à un Ehpad de la fonction publique hospitalière (FPH) a été signé le 11 février (protocole à télécharger ci-dessous).

18 500 agents supplémentaires vont donc recevoir à partir du 1er juin prochain une rémunération supplémentaire de 183 euros nets par mois. Ce montant représente 49 points d'indice et sera pris en compte dans le calcul de la pension de retraite dès son application.

C’est un effort d’un montant total de plus de 80 millions d’euros que l’Etat consentira à ce titre chaque année.

Le Gouvernement a par ailleurs demandé à Michel Laforcade d’engager les discussions avec les organisations syndicales s’agissant des professionnels des structures publiques autonomes dès le mois de mars prochain, et sera attentif à la poursuite des négociations déjà engagées avec les organisations syndicales et les fédérations d’employeurs dans le secteur privé non lucratif.

Le protocole signé le 11 février [PDF]