Selon le protocole d’accord «Santé mentale et logement», qui vient d’être signé par plusieurs acteurs (1), 37 nouveaux logements sociaux sont mis à disposition dans les 11e, 17e et 19e arrondissements de Paris pour des personnes en situation de grande vulnérabilité, suivis par les secteurs de psychiatrie. Elles présentent en effet des troubles psychiatriques en phase de stabilisation mais qui entravent leur capacité à vivre sans accompagnement dans un logement autonome.
Selon Jean-Luc Chassagnol, directeur du GHT Paris psychiatrie et neurosciences, « l’accompagnement des personnes atteintes de pathologies mentales constitue un exercice exigeant qui met autour de la table des acteurs avec des missions, des fonctionnements et des cultures professionnelles variés. » La signature de cette convention a eu lieu dans le cadre d’un colloque Psychiatrie et logement organisé par la Ville de Paris et piloté par le pôle Santé mentale et résilience. Le nombre de logements mis à disposition est conséquent, dans des arrondissements particulièrement marqués par les problèmes d’accès et de maintien dans un domicile. Les 37 habitations font par ailleurs partie d’un dispositif expérimental soumis à évaluation d’ici à 2020. Conformément aux ambitions de la convention-cadre qui lie le GHT (futur GHU Paris) à la Ville, cette initiative a vocation à être élargie. À cette fin, le GHT Paris a mis en place un groupe de pilotage «logement accompagné».
1– L’EPS Maison-Blanche/GHT Paris psychiatrie et neurosciences, les Hôpitaux de Saint-Maurice, les bailleurs sociaux, l’association Œuvre Falret, l’Agence régionale de santé Île-de-France, la Ville de Paris, les Mairies d’arrondissements.
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