Bannir l’isolement et la contention en psychiatrie nécessite une organisation des soins adaptés, des professionnels
bien formés et disponibles, et une architecture bien pensée, comme le montre la prise en charge de Monsieur Y. L’équipe,
engagée dans une pratique orientée rétablissement, s’appuie sur une philosophie du soin qui considère que les usagers doivent subir le moins de restrictions possible.
Morgan se qualifie de « vivant mort ». Au cœur de la conflictualité qui l’habite, à la rencontre de sa souffrance et de
sa violence, maintenir une capacité d’accueil semble une tâche impossible pour des soignants en perpétuel déséquilibre.
Comment mettre en place une structure basée sur le case management ? Témoignage de l’équipe du Centre d’intervention précoce pour les psychoses (CH La Chartreuse, Dijon), qui a beaucoup investi la formation et la communication. Pari pleinement réussi !
À Marseille, l’Unité locale d’intervention de crise et d’évaluation (Ulice) a été créée pour répondre à toutes les situations de crise. Flexible, créative, elle propose pendant deux mois une prise en charge intensive qui intègre les limites temporelles, spatiales et relationnelles.
Guérir, pour un psychanalyste, c’est (r)établir un ensemble de mouvements psychiques altérés, modifiés ou arrêtés. Mais la guérison reste un équilibre dynamique instable. Jamais acquise, elle se travaille et s’élabore, avec le patient et en équipe.
Très fréquente, l’agitation peut prendre plusieurs formes et nécessite de s’appuyer sur des connaissances cliniques et psychopathologiques solides. La prise en charge vise à aider le patient à réguler ses émotions et son comportement.
Monsieur Henri est hospitalisé une nouvelle fois, après avoir arrêté son traitement. Lors d’un repas, il se montre agité et agressif. Hubert, infirmier, et l’équipe présente, formés à la méthode Oméga, interviennent de façon structurée et concertée pour désamorcer la situation.
Chaque membre de l’équipe doit bénéficier des outils de gestion ou du moins de leurs effets, et c’est au cadre de santé, dans un contexte de mutations majeures, de piloter l’action collective.
Faire équipe, c’est proposer une sorte de boîte à outils de professionnels adaptée aux problèmes rencontrés. C’est au cadre de santé et au médecin de gérer et de prendre soin de cette boîte à outils.
L’équipe ne se décrète pas, pas plus que le groupe ou le
collectif de travail. Deux éclairages essentiels permettent
de comprendre les fondements de la groupalité : les travaux psychanalytiques et ceux réalisés en clinique du travail.
Plusieurs numéros autour d’un thème à prix préférentiel
N° 186 Faire équipe
N° 190 Burn out : comprendre et accompagner
N° 213 Suicide et travail
N° 266 Le conflit relationnel dans l'équipe soignante
N° 158 L'empathie dans les soins
N° 181 L'alliance thérapeutique en question
N° 195 La relation d'aide
N° 230 La dimension relationnelle du soin
N° 234 Oser la relation en psychiatrie !
N° 278 La rencontre est l'enjeu du soin !
10 Numéros/an + 1 Hors-série Formation
