Quand la parole de l’autre nous saisit
À l’écoute de la souffrance extrême, comme celle de la torture, les cliniciens doivent observer une certaine « hygiène soignante » faite de vigilance et de douceur et penser leur propre écologie du soin.
À l’écoute de la souffrance extrême, comme celle de la torture, les cliniciens doivent observer une certaine « hygiène soignante » faite de vigilance et de douceur et penser leur propre écologie du soin.
Thierry, pris en charge au sein de l’Unité hospitalière spécialement aménagée (Uhsa), utilise le passage à l’acte pour éviter l’effondrement narcissique. Au cours d’un travail psychothérapique, émerge la question du psychotraumatisme.
Comprendre les rouages de la pensée du sujet paranoïaque permet d’éviter de s’enliser dans un face-à-face stérile. Ainsi, vouloir « prouver » au patient qu’il délire en le confrontant à la réalité est aussi improductif que dangereux pour la relation de soin.
L’auteur dresse une liste non exhaustive des troubles, syndromes et maladies qui rendent compte de la diversité des états limites. Il y aurait intérêt à démembrer la constellation des troubles du spectre borderline.
Avec un patient traumatisé, le thérapeute se retrouve dans une situation paradoxale où la parole peut être vécue comme angoissante pour le sujet, déchiré entre le désir d’oublier le vécu traumatique et la nécessité de s’exprimer pour être aidé. Repères pour la prise en charge de l’anéantissement et de la rupture des liens.