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Initié dans les Hauts-de-France, le dispositif de recontact VigilanS consiste à mettre en place une veille autour de la personne suicidante. Construit sur une éthique de l’inquiétude, il s’est déployé progressivement vers une intervention de crise.
Le dispositif VigilanS permet de déployer un « artisanat de l’accompagnement de la crise suicidaire ». Chaque prise en charge est à la fois très structurée et singulière, au plus près de la situation humaine rencontrée. Illustration avec deux cas cliniques bien différents.
Co-construit avec le patient, le plan de protection est un outil précieux pour prévenir les passages à l’acte suicidaire. Organisé en six étapes liées à l’intensité des idées suicidaires, il suggère des actions concrètes à mettre en oeuvre. Caroline, jeune patiente souffrant d’un trouble de la personnalité de type borderline, fait ainsi émerger avec une infirmière ses propres solutions d’apaisement.
Face à des conduites suicidaires, il est essentiel de prendre en considération tous les proches, au sens large, y compris les équipes soignantes endeuillées par le suicide d’un patient ou d’un résident. Présentation d’une pratique élaborée au fil de l’expérience…
Camille, 25 ans, présente un fonctionnement de type borderline. Elle entretient systématiquement des relations interpersonnelles surinvesties et houleuses. Après une tentative de suicide suite à une dispute amoureuse, un programme structuré de Thérapies cognitives et comportementales de 3e vague lui est proposé.
La promesse du lien dans le soin traduit-elle l’accompagnement, l’engagement du soignant dans le champ de la prévention du suicide ? Si oui, de quelle(s) manière(s) ? Et que permettrait-elle ?
S’agissant de la prévention des conduites suicidaires, l’une des plus-values majeures des applications et objets connectés (AOC) tient aux facilités d’interpellation et d’interactions qu’elles autorisent « à tout moment et en tout lieu » pour les personnes en détresse.
Si la confrontation au suicide d’un patient constitue un évènement particulièrement déstabilisant au cours de l’internat en psychiatrie, il s’avère possible de le transformer en une expérience formatrice, à la condition d’un accompagnement institutionnel et pédagogique à la hauteur des effets qu’il induit chez ces jeunes praticiens.
À 24 ans, Maxence est suivi depuis 6 ans en psychiatrie pour un trouble schizo-affectif. Dans une perspective de rétablissement et de réhabilitation, il co-élabore un projet d’intervention personnalisé, structuré, basé sur un accompagnement intensif, à l’écoute de ses besoins.
Il ne suffit pas de faire venir un animal auprès de patients pour que surviennent, « comme par magie », des bienfaits thérapeutiques… Un dispositif rigoureux doit être pensé, qui installe des conditions favorables au changement. Repères et définitions.