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Dans le champ de l’addiction, la réhabilitation psychosociale est une intervention pertinente, qui présente plusieurs spécificités. Panorama des actions possibles et illustration avec le parcours de Mireille.
Grâce à des séances d’équithérapie, Alexandre, 24 ans, porteur d’une psychose infantile, parvient à se détacher de relations adhésives aux soignants et à investir un projet de soin et de vie… Retour sur un parcours original de réhabilitation psychosociale.
Dans toute pratique psychothérapeutique, le thérapeute propose un cadre où la relation de soin va se développer. Il doit rester attentif à maintenir ce cadre souple, au risque de le transformer en véritable « protocole de soin »…
La maladie alcoolique est une pathologie du lien, qui traduit davantage un problème de « mal vivre » que de « mal boire ». à la base, le clinicien identifie souvent un ou des traumatismes précoces. La spiritualité peut-elle soutenir la résilience ?…
Après une période d’abstinence, Lucie rechute, ce qui la plonge dans une profonde tristesse. S’appuyant sur les aspects psychodynamiques de la rechute, son psychanalyste lui suggère de « pleurer plutôt que boire ».
Dans l’addiction à l’alcool, après un sevrage, la règle reste la reprise de la consommation, à très court ou moyen terme. Au-delà des spécialistes, concevoir des solutions pour diminuer leur nombre et leur portée interroge la société tout entière.
Après quinze ans d’abstinence, Alain, 45 ans, bascule à nouveau dans l’alcoolodépendance, dans un contexte de stress personnel et professionnel. Accueilli dans le Réseau de santé addictions Vaucluse (Résad 84), il bénéficie entre autres d’entretiens infirmiers téléphoniques.
Chaque mercredi, à l’hôpital Bichat, des patients experts en addictologie (PEA) se rendent au chevet des personnes hospitalisées pour sevrage. Grâce à leur expérience de l’addiction, ils proposent un autre type de lien à ces usagers.
Après un sevrage, l’hôpital de jour d’addictologie propose un accompagnement intensif de consolidation de l’abstinence, basé sur des activités thérapeutiques. Illustration avec le parcours de Bertrand, 45 ans, alcoolodépendant, qui veut « retrouver l’équilibre ».
La recherche montre que le craving est un marqueur spécifique et le facteur prédictif principal de la rechute. Il faut alors explorer avec le patient les stimuli associés à ce désir irrépressible de consommer.