Le Gouvernement engagé pour une « Université inclusive »

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Aujourd’hui, près de 40 000 étudiants en situation de handicap suivent une formation d’enseignement supérieur à l’université, en école ou en lycée. L’engagement du gouvernement pour faciliter l’accès à l’enseignement supérieur des jeunes en situation de handicap a conduit à accueillir 30% de plus d’étudiants dans cette situation depuis 2017. Le premier comité national de suivi de l’Université inclusive qui a eu lieu le 12 mai dernier perpétue plus encore cet engagement.

A la demande du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la plupart des universités disposent aujourd’hui d’un schéma directeur du handicap. Les coopérations entre les professionnels des missions handicap des universités et grandes écoles avec celles des professionnels du secteur médicosocial se sont renforcées afin d’appréhender l’étudiant dans sa globalité.

L’Association des Professionnels d’ACcompagnement du Handicap dans l’Enseignement Supérieur (APACHES) a mis récemment à disposition des futurs étudiants un guide Handicap et études supérieures complété par des vidéos qui encouragent à se faire connaître des référents handicap des universités et grandes écoles afin de bénéficier de l’accompagnement dont ils ont besoin.

« L’accueil et l’accompagnement des étudiants en situation de handicap doit continuer de progresser dans tous les établissements d’enseignement supérieur, universités comme grandes écoles, et dans tous les secteurs de formation. C’est une condition pour la pleine participation des personnes à la vie sociale et à leur émancipation« . Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargée des Personnes handicapées.

Le comité national de suivi a acté la mise en place de deux groupes de travail, l’un consacré à la question de l’articulation entre enseignement scolaire et enseignement supérieur, le second consacré à l’accessibilité globale. Il s’agit d’apporter des réponses à l’accessibilité des formations, de la vie étudiante dans toutes ses dimensions, des environnements numériques, des contenus et mesures de compensation (aide humaine, aide technique et aménagements des examens).

 » J’ai décidé de porter à 30 (contre 25 préalablement) le nombre de contrats doctoraux réservés aux étudiants en situation de handicap attribués aux établissements sur les fonds du ministère et à doubler le contingent de mois de prolongation des contrats distribués aux établissements (de 90 à 180 mois). Ces moyens supplémentaires viennent en complément des engagements pris par les établissements eux-mêmes afin de rendre l’Université, dans une acception large, toujours plus inclusive » a rappelé Frédérique Vidal, ministre chargée de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.