Un peu plus de deux ans après la mise en place de protocoles de coopération entre professionnels de santé (permettant à des soignants volontaires d’organiser des délégations d’actes ou d’activités à travers des protocoles validés par les Agences régionales de santé), la Haute autorité de santé (HAS) dresse un bilan. Sur 57 dossiers traités ou en instruction fin 2013, 29 concernaient le premier recours et 28 des actes ou activités hospitalières. Notons encore que 34 correspondent à la réalisation de consultations par l’IDE. La HAS constate une qualité très variable des protocoles qui sont globalement « peu reproductibles » car ils résultent souvent d’un historique propre au lieu émetteur. Dans ce contexte, la HAS suggère (entre autres) de faire évoluer le dispositif « vers des protocoles qui auraient d’emblée une vocation nationale et contribueraient à une évolution des métiers et/ou des organisations des soins. »
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