14 Janvier 2022 - Visioconférence

Figures de la passivité au grand âge – Accueils, écueils, risques et ouvertures

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34e Journée d’étude de l’Association Rhône-Alpes de gérontologie psychanalytique (ARAGP)

En janvier 2021, la journée de l’ARAGP proposait de pense le Covid et le confinement dans le champ des institutions gériatriques. L’aventure n’est pas terminée, avec ses bas et ses hauts, nous obligeant à une forme de « vivre avec » porteuse de sa part d’incertitude.

D’une manière ou d’une autre, cette aventure confronte chacun.e à la passivité, quand ce n’est pas la passivation.

Le couple freudien actif/passif et ses enjeux de retournement et de projection, croise les représentations sociales qui valorisent l’actif et dévalorisent le passif dans un cortège associatif, si ce n’est dans l’éloge d’un lâcher-prise qui demanderait à être approfondi.

Si la passivation s’articule avec l’emprise, avec un vécu d’impuissance subie (que ce soit du fait d’autres – famille, soignants,… , ou du fait du corps qui lâche, ne répond plus), la passivité peut s’articuler avec un masochisme tempéré, avec l’attente, l’accueil de ce qui vient, du dehors comme du dedans. La passivité ouvre potentiellement à l’espace de la rêverie, mais aussi à une forme de latence (processus mobilisable aux différents âges de la vie), au désespoir comme à l’espoir de retrouvailles avec des objets anciens ou récents.

Passif.ve celui.celle qui abandonne, qui glisse, mais aussi celui.celle qui s’abandonne à des bras internes ou externes.

Rens. : tél. : 04 37 90 13 60, www.aragp.fr