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La méditation de pleine conscience s’est installée progressivement sur le « marché » occidental des biens de santé. Itinéraire d’une technique qu’il faut replacer dans la dynamique plus large de psychologisation et de sanitarisation des pratiques de travail sur soi.
« J’ai mis de l’ordre dans mes pensées en me recentrant toujours sur le présent. » Danielle, qui souffre de dépression majeure en rémission partielle avec un trouble anxieux généralisé, constate les bienfaits de la thérapie cognitive basée sur la Mindfulness (MBCT).
Intégrée aux thérapies cognitivo-comportementales, la méditation de pleine conscience n’est pas contre-indiquée dans la schizophrénie. Elle peut diminuer les symptômes négatifs et être un complément utile aux médicaments. Illustration avec le cas de Khalil, qui souffre de symptômes psychotiques persistants et très invalidants au quotidien.
La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) a été développée pour prévenir les rechutes dépressives chez les patients unipolaires. Elle a été amménagée pour les patients bipolaires en phase destabilité de l’humeur, symptomatiques, voire en phase dépressive aiguë. Illustration avec le parcours de Sophie.
Une thérapie de groupe de pleine conscience, complétée par une TCC individuelle, est proposée à Monsieur M., qui consulte pour une forte anxiété et des douleurs chroniques. Au fil des séances, il identifie ses schémas de pensées et reprend confiance en lui.
Le Programme émotions positives pour la schizophrénie (PEPS) cherche à améliorer la motivation et le plaisir des patients souffrant de schizophrénie. Chaque séance débute par des temps de méditation et de relaxation pour faciliter l’acquisition des compétences.
La Mindfulness s’installe dans les lieux de soin. De quoi s’agit il ? Sur quels principes reposent les interventions basées sur la pleine conscience ? Quels sont leurs effets sur la santé mentale ? État des lieux.
La jalousie est inhérente aux problématiques du désir et surgit dans toute forme relationnelle. Quelle est l’origine de cet affect et comment comprendre cette distorsion du lien à l’autre ?
La plupart des pratiques de management peuvent générer de l’envie. Cette émotion se transforme parfois en un poison toxique, et le cadre doit donc savoir identifier les « occasions d’envie » dans l’organisation.
La jalousie est une émotion complexe et ambivalente. À petites doses, elle a un versant positif, en « mobilisant » les partenaires autour du lien. Mais elle a aussi des effets négatifs lorsqu’elle entraîne des comportements suspicieux.