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Le Plan de crise conjoint, qui permet au patient de définir avec un soignant ses préférences de soins, est à considérer comme une forme de processus de décision partagée innovante entre patients et professionnels, soutenant activement le rétablissement.
Concrètement, élaborer un Plan de crise conjoint (PCC) se fait en 4 étapes : la rédaction, la validation, la consultation ou l’application, et finalement la révision. Éclairage clinique à partir notamment de l’expérience de Gilles, médiateur de santé pair.
Faut-il hospitaliser sans son consentement Maryse, qui traverse un épisode aigu de sa maladie, au risque du placement de ses enfants et d’un impact très négatif sur son équilibre affectif et familial ? Reconnaissant la valeur clinique du savoir expérientiel, les directives anticipées auraient probablement pu la rassurer et lui permettre de consentir aux soins…
Le Plan souhaité d’organisation des soins, dit Plan SOS, associe les soignants à la rédaction de cette forme particulière de directives anticipées. Premiers enseignements et perspectives.
Le Guide de prévention et de soins en santé mentale « Mon GPS » est un dispositif innovant co-construit de
façon participative. Très simple d’utilisation et téléchargeable gratuitement, il propose à l’usager de
définir de façon anticipée ses souhaits pour ses soins.
Réalisée par une équipe mobile de Saint-Étienne, l’étude Planco-Iso évalue l’impact du Plan de crise conjoint sur le recours aux mesures d’isolement. Cette étude questionne également le rôle des infirmiers dans ce dispositif.
Depuis deux ans, au CMP de Villeurbanne, les patients qui souffrent de rechutes récurrentes peuvent rédiger leur Plan anticipé de crise (PAC). Illustration avec le cas de Madame X qui souffre de troubles bipolaires.
À Marseille, suite à l’effondrement de deux immeubles insalubres, l’équipe mobile « enfants et adolescents délogés » déploie une véritable clinique de l’adaptation. Comment créer des liens dans ces contextes de
grande vulnérabilité et de traumatisme ? Illustration avec la prise en charge de Sarah, 15 ans.
Quelle attitude adopter lorsqu’un patient transgresse une règle ? Le laisser faire ? Le sanctionner ? Le recadrer ? En considérant le cadre comme une peau, souple et contenante, le soignant peut s’appuyer sur sa
capacité à se déformer sans jamais perdre sa fonction de limite.
Accueillie à l’Unité pour malades difficiles (UMD), Marie, qui souffre de troubles majeurs du comportement avec hétéroagressivité, a tendance à introduire des objets dans son vagin. Comment garantir sa santé somatique et comprendre ce symptôme ?