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La psychodermatologie objective les liens cliniques entre psychiatrie et dermatologie. Elle distingue les troubles psychiques liés aux dermatoses, les troubles psychiatriques à expression cutanée et les dermatoses dont l’évolution est influencée par des facteurs psychiques.
Après avoir été longtemps négligées, les maladies cutanées sont aujourd’hui davantage reconnues en psychiatrie. Repères anatomiques et physiologiques sur la peau, organe vital et fascinant, influencé de façon majeure par le système nerveux.
Développés par Didier Anzieu, deux concepts clés, le Moi-peau et l’enveloppe psychique, sont particulièrement éclairants pour mettre en place un cadre thérapeutique avec les patients états-limites. Repères sur l’élaboration et les caractéristiques de ces notions.
Au CHRU de Brest, un partenariat psychiatrie/dermatologie propose aux patients une consultation conjointe, espace contenant d’élaboration psychique. Présentation du dispositif et vignettes cliniques.
En sollicitant la peau, la cure de massages thérapeutiques s’adresse à des patients dont les premières enveloppes psychiques défaillantes barrent l’accès à l’échange symbolique des thérapies verbales. Description du cadre et des séances à travers des vignettes cliniques.
Le délire d’infestation concerne souvent des personnes âgées qui, parfois au décours d’un événement, s’ancrent
progressivement dans la pensée d’une malade infectieuse. Illustrations cliniques et repères pour la prise en charge.
Véritable addiction comportementale, la trichotillomanie se caractérise par le fait de s’arracher de manière
compulsive cheveux, cils, sourcils ou poils. Illustration clinique et prise en charge.
Chez les adolescents les plus fragiles, les attaques du corps, et notamment les scarifications, permettent d’avoir accès aux enjeux intrapsychiques en mal de résolution. Illustrations avec Mia et Alexane.
La peau est le lieu de l’empreinte de l’histoire d’une personne et de ses appuis. Une approche psychomotrice permet à Katia, qui souffre de schizophrénie et d’un psoriasis chronique, de renouer une relation de confiance avec les soignants.
Dans un service qui accueille des personnes présentant des troubles du spectre autistique (TSA), à l’inter équipe du jour et de la nuit, les soignants constatent que Lola, une jeune patiente, s’est une fois de plus livrée à une « conduite excrémentielle ».