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En un peu plus de deux ans, Étienne, 19 ans, s’est coupé de toute vie sociale et familiale. Face à des menaces suicidaires et une forte agressivité, sa mère accepte une hospitalisation sous contrainte. Retour sur les spécificités de cette prise en charge institutionnelle, globale et variée.
La recherche met en évidence des facteurs déterminants sur le plan psychopathologique et développemental dans les conduites de retrait pathologique de l’adolescent. Aspects cliniques et repères.
Le phénomène hikikomori met en travail la question du normal et du pathologique. L’approche psychanalytique permet d’appréhender les dynamiques psychiques mobilisées et de décrypter des situations familiales toujours complexes. Illustration avec les cas d’Isaac et de Ben.
Réflexion anthropologique sur la quête de soi des jeunes garçons en retrait social, qui vivraient une forme inversée de l’anorexie, dans leur rapport au corps, à leur identité sexuelle et leur sexualité, ainsi qu’à l’alimentation.
Adèle, 80 ans, est persuadée que ses parents sont vivants ou que sa fille Sophie, qui lui rend visite chaque semaine, ne vient jamais la voir… Faut-il chercher la vérité dans son discours ou l’accompagner dans ses déréalisations pour tisser un lien et alléger sa souffrance ?
Chaque jeudi, l’infirmier du Centre médico-psychologique (CMP) se rend chez Hortense, suivie pour des attaques de panique. Ce travail « d’artisanat » à domicile est bousculé par l’irruption de la Covid-19. L’occasion d’apprendre, une nouvelle fois…
En pratique quotidienne, les réponses souvent trop «rapides » des soignants à une situation donnée peuvent faire basculer la relation. Prendre le temps de la réflexion clinique permet d’éviter les réactions en miroir. Illustrations.
Karen, qui souffre d’un trouble grave de la personnalité, est fréquemment hospitalisée. Toutes les stratégies thérapeutiques ont échoué et la jeune femme épuise les soignants. Pour se sortir de cette impasse, un infirmier met en place des promenades accompagnées, qui deviennent centrales et donnent du sens à son histoire.
Le paradigme de saillance aberrante donne une explication simple à plusieurs manifestations fondamentales de la psychose : le délire, les hallucinations et la désorganisation de la pensée. Facile à partager avec les patients, il ne remet pas en cause leurs croyances de manière frontale, mais accepte la complexité de leurs perceptions.
L’intersubjectivité est une « notion-structure » pour penser et organiser le soin. Elle propose un cadre pour travailler le trouble psychique en relation à l’autre et à son environnement et non plus simplement d’un point de vue descriptif. Repères théoriques.