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La photographe Charlotte Yonga, qui illustre ce numéro, souffre d’un trouble bipolaire, « une maladie qui affecte les relations, et précisément celles qui sauvent ». Elle revient sur son parcours, l’importance du soutien de ses proches, et sa récente maternité.
Les perceptions du patient mais aussi de sa famille sur le trouble bipolaire impactent l’évolution de la maladie et, plus globalement, la qualité de vie de chacun. Des groupes multifamiliaux d’éducation thérapeutique permettent aux uns et aux autres de modifier leurs représentations.
Maéva, qui souffre d’un trouble bipolaire, a été suivie tout au long de sa grossesse puis au cours des premiers mois de vie de sa fille par un dispositif d’accompagnement périnatal. Durant cette période, les décompensations liées au trouble sont en effet fréquentes et souvent sévères.
Les évènements traumatiques vécus dans l’enfance constituent un facteur de risque de développer des troubles bipolaires et d’en augmenter la sévérité. Cette dimension doit être prise en compte dans le projet de soin. Le point sur la recherche.
Si la génétique explique fortement la prévalence accrue de troubles bipolaires dans certaines familles, il n’y a pourtant pas de fatalité. Des personnes peuvent avoir un risque génétique important sans toutefois déclencher la maladie. Focus sur la recherche.
Caractérisé par ses fluctuations émotionnelles, le trouble bipolaire impacte d’une façon particulière le fonctionnement familial, alors que la mobilisation des proches reste un levier thérapeutique essentiel.
Le trouble de l’adaptation décrit le développement de symptômes émotionnels et comportementaux, en réaction à un ou plusieurs facteurs de stress, survenant au cours des trois mois ultérieurs. Si, en tant qu’entité diagnostique, il est souvent critiqué, il offre pourtant au soignant une opportunité relationnelle. Description clinique.
La prise en charge pharmacologique des troubles de l’adaptation, essentiellement basée sur les benzodiazépines, est secondaire et doit se faire avec précaution compte tenu des effets indésirables nombreux.
Aujourd’hui, l’incertitude, l’angoisse collective de la potentialité mortelle de la covid-19 et la difficile projection dans le « monde d’après » demandent de maintenir un bouclier défensif épuisant.
De nombreuses recherches se sont intéressées aux mécanismes physiologiques et psychologiques du stress. Au-delà de l’événement, le stress résulte aussi d’une interaction sujet-environnement strictement associée à sa construction mentale ou interprétation.