Inauguration du premier Ehpad psychiatrique au Puy-en-Velay

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L’Ehpad Marie Pia, situé au Puy-en-Velay, est le premier Ehpad psychiatrique de France, ce qui en fait sa spécificité. Ce projet innovant vise à accueillir spécifiquement les personnes de plus de 60 ans souffrant d’une trouble psychiatrique, antérieur aux troubles de l’âge.

La cérémonie d’inauguration de l’Ehpad Marie Pia a eu lieu le jeudi 30 septembre 2021. Cette nouvelle structure, spécialisée dans l’accueil de personne âgée dépendante ayant des antécédents psychiatriques, est située au Puy-en-Velay, sur le site du Centre Hospitalier Sainte-Marie du Puy-en-Velay.

Le projet de la construction d’un Ehpad psychiatrique en Haute-Loire est né en 2009, suite à des discussions entre l’Agence Régionale de Santé, le Conseil Départemental et le CH Sainte-Marie. Autrefois, les soins apportés aux personnes porteuses d’un handicap psychique ne permettaient pas ou trop rarement, à cette population d’atteindre des âges avancés de la vie. Aujourd’hui, avec l’amélioration des soins et des prises en charge, ces personnes vieillissent et intègrent pour certaines d’entre elles des Ehpad. Cependant, la spécificité de cette population ne permet pas un accompagnement optimum par ces structures. C’est pourquoi le projet d’un Ehpad psychiatrique a vu le jour, avec des professionnels spécifiquement formés à accompagner ces personnes ayant eu un trouble psychiatrique antérieur aux troubles de l’âge, et avec un suivi médical et psychiatrique dans l’offre d’accompagnement

Mère Marie-Pia (1893-1959) : Cette religieuse a été Directrice de l’hôpital Sainte-Marie du Puy en Velay. Elle a reçu la Légion d’honneur le 5 mai 1946 pour son action pendant l’Occupation, protégeant réfugiés juifs et résistants en les cachant au sein de l’établissement.

Pour l‘hébergement permanent, l’EHPAD Marie Pia dispose de 60 chambres individuelles et s’adresse à des personnes en situation de dépendance physique, psychique, domestique et/ou sociale, qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester à leur domicile.

Concernant l’hébergement temporaire, 6 chambres s’adressent aux personnes âgées dont le maintien à domicile est momentanément compromis, du fait d’une situation de crise, d’isolement, d’absence des aidants… Il peut s’envisager également comme un premier essai de vie en collectivité, ou servir de transition avant le retour à domicile après hospitalisation. Limité dans le temps, le contrat de séjour précise la durée et les modalités particulières du séjour (de deux nuits à deux mois).

Quant à l’accueil de jour (3 places), il reçoit, une ou plusieurs journées par semaine, des personnes vivant à domicile. Il vise à préserver l’autonomie par un projet individualisé d’aide et d’accompagnement et contribue au soutien des proches.