L’intérêt des juristes pour la personne souffrant de maladie d’Alzheimer a connu une réelle embellie avec les progrès du droit de la protection des personnes vulnérables et le développement de politiques publiques en faveur des maladies neurodégénératives (le premier plan remonte à 2008) (1). Ce premier essai d’appréhension de la mesure d’une maladie particulièrement fréquente dans la population âgée, issu des travaux de la commission présidée par le professeur Ménard (2), entrevoit l’importance d’une réflexion éthique et juridique approfondie en la matière : « Dans la maladie d’Alzheimer, la réflexion éthique est présente durant toute la maladie, du diagnostic à la fin de vie. L’accompagnement éthique, c’est affirmer la permanence de la personne humaine en toutes circonstances même les plus dégradées. De nombreuses initiatives ont déjà été prises dans ce domaine, par l’action de l’association francophone des droits de l’homme âgé, au sein des Centre mémoire de ressources et de recherche (CMRR), des espaces éthiques » (ibid, p. 76)
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