Les études internationales démontrent que la perte d’un patient par suicide est fréquente au cours de l’internat en psychiatrie (Leaune, Olié & Vaiva 2021) et le plus souvent précoce dans le cursus. Une revue de la littérature internationale sur la prévalence et l’impact de cette expérience (Leaune et al. 2019) montre ainsi que près de la moitié (46,4 %) des internes en psychiatrie sont confrontés au décès d’un patient par suicide au cours de leur formation.
Trois types d’impacts sont décrits dans les suites de la confrontation à l’évènement : traumatique, émotionnel et professionnel.
– Des états de stress aigus sont ainsi fréquemment rapportés par les internes exposés, plus souvent que par les psychiatres séniors.
– Sur le plan émotionnel, la culpabilité, la tristesse et la sidération sont très fréquentes, pouvant durer jusqu’à plusieurs semaines.
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