Face à une situation de repli et de claustration pérennisée, lorsque les visites à domicile ou les soins ambulatoires ont échoué, la modalité d’hospitalisation sous contrainte peut constituer une alternative. À travers la situation clinique d’Étienne, 19 ans, hospitalisé sans son consentement à temps plein durant 5 mois, l’auteur décrit les soins mis en place (entretiens individuels, activités thérapeutiques, psychomotricité notamment) et le fort investissement soignant qu’ils nécessitent. À l’opposé de l’expérience commune actuelle, cette prise en charge nécessite une psychiatrie interventionniste, qui n’attende pas une demande de soins.
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