N° 240 - Septembre 2019

Le miroir du déni

Auteur(s) : Guillaume Von Der Weid, Professeur de philosophieNbre de pages : 5
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Si le déni est souvent considéré comme le résultat d’un traumatisme, il résulte aussi d’un ordre social : la société est en effet basée sur une dissociation du naturel et du culturel, que l’individu intègre via l’éducation.

Qu’est-ce que le déni ? L’auteur relève trois problèmes enchassés. Sous l’angle pathologique, le déni peut être compris comme une réaction catastrophique face à une situation traumatisante. L’approche psychanalytique considère la dissociation psychique du déni. À la racine du déni, une division structurelle renvoie à l’ordre social, basé sur une dissociation du naturel et du culturel que l’éducation consiste à intégrer dans l’individu lors du processus de subjectivation. Le déni a ainsi trois couches superposées, la couche psychologique du refoulement, la couche existentielle de la mauvaise foi et la couche politique de l’idéologie.

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