Soins informels en psychiatrie : une recherche française alimente le projet belge Soclecare

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Une recherche française sur l’impact de l’informel dans le travail infirmier en psychiatrie alimente un vaste projet sur le « prendre soin » en Belgique francophone : retour sur les différents temps de ce projet intitulé « SocleCare » avec en point d’orgue le 14 novembre en Belgique, une journée consacrée à « La valeur du prendre soin dans le travail quotidien en psychiatrie ».

Dans la foulée de la diffusion des résultats de la recherche en soins (1) du GRSI (Groupe de Recherche en Soins Infirmiers) (2) intitulée : l’impact de l’informel dans le travail infirmier en Psychiatrie,  un groupement belge pluriprofessionnel en psychiatrie (soignants, médecins, qualiticiens, fédération hospitalière) s’est mis en place et travaille à sa structuration.

Cette initiative s’identifie sous le nom de Groupe de Coordination des Initiatives SOCLECARE (GCIS). La  réunion constitutive de ce groupe s’est tenue à l’hôpital St Martin DAVE/NAMUR le 11 septembre 2014 autour du coauteur Jean-Paul Lanquetin et de l’initiateur belge du GCIS, Eric Pierrard.
A cette date, ce groupe  compte 10
établissements de soins. On y dénombre également des enseignants de 5 Hautes Ecoles organisant la formation spécialisée de l’infirmière en Santé mentale et psychiatrie, le QualPsy (groupe francophone belge des coordinateurs Qualité en psychiatrie) et une Fédération hospitalière (FIH). Tous prennent une part active à cette construction.

Le vendredi 14 novembre 2014 se tiendra la première journée tremplin pour ces initiatives plurielles sous la forme d’une journée d’étude et de rencontres intitulée : « La valeur du prendre soin dans le travail quotidien en psychiatrie / Rendre visible et valoriser une Activité essentiellement immatérielle ». La notion de SocleCare sera au centre de cette journée. Ce terme recouvre, en un « terme-synthèse », les principaux résultats de la recherche française sur les soins informels.  Par ses qualités de souplesse et de malléabilité, par sa réactivité et par sa capacité à s’immiscer dans les moindres méandres du quotidien avec le patient, cette activité informelle concoure à la construction de la relation de soins. Le terme Soclecare définit l’ensemble de ces savoirs et de ces actions soignantes qui favorisent les dispositions du patient à l’égard des soins.

Pour le Groupe d’initiatives, ces éléments sont envisagés comme un opérateur de base  dans les soins.  Le SocleCare est au carrefour de deux démarches : faciliter l’appropriation des  résultats de la recherche par les soignants et rapprocher le niveau micro (l’activité des soignants au quotidien) et le niveau macro (l’approche médicoéconomique) autour d’un objet partagé. Ces enjeux se déclineront autour de la mise en place d’objectifs cliniques, pédagogiques, managériaux, organisationnels en lien avec la Qualité du soin. Par ailleurs, l’ARS Rhône Alpes témoignera par sa présence son intérêt et son soutien à cette initiative.

Le GCIS s’est doté d’ un site WEB : www.SocleCare.eu sur lequel le visiteur pourra se rendre compte de ses missions et cette coopération franco-belge.

1– Voir notamment les numéros de santé mentale 183,186 et 190.
2–
Plus d’infos sur le travail de recherche et sur le GRSI auprès de Jean-Paul Lanquetin et Sophie Tchukriel, grsi@ch-st-cyr69.fr

N° 136 - Mars 2009

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