25 idées reçues sur les addictions

FacebookTwitterLinkedInEmail

Longtemps limité au périmètre des drogues et de l’alcool, le diagnostic d’« addiction » s’est étendu progressivement aux comportements (internet, jeu, sexe, travail, achats, etc.) au point de déborder sur notre vie de tous les jours, dans les films, la publicité, la mode… Aujourd’hui, on est addict à tout et n’importe quoi.
C’est oublier que l’addiction est une maladie qui touche le système cérébral de récompense et d’émotion, et c’est ainsi faire le lit d’idées reçues tenaces tout autant que destructrices : « Il y a les drogues douces et les drogues dures », « Les addictions comportementales sont moins graves que les addictions aux drogues ou à l’alcool », « L’addiction au travail, c’est juste la passion de son travail », « Quand on tient bien l’alcool, il n’y aucun risque », « Pour s’en sortir il suffit d’avoir de la volonté », etc.
Parce que la pire des toxicomanies est celle des idées reçues, il est essentiel de les dépasser pour comprendre, soigner et prévenir.

Laurent Karila est praticien hospitalier au Centre d’enseignement, de recherche et de traitement des addictions (CERTA) de l’hôpital universitaire Paul-Brousse (AP-HP) et enseignant à l’université Paris Sud. Il est également le porte-parole de l’association SOS Addictions.

  • 25 idées reçues sur les addictions, comprendre, soigner, prévenir. Laurent Karila. Editions Le Cavalier Bleu. Avril 2017. 2ème edition revue et augmentée. Collection idées reçues. 181 pages. 20 euros