Addiction : reconnaître la maladie et accepter d’être aidé
« L’addiction est aujourd’hui perçue comme une maladie qui progresse, face à laquelle les Français restent démunis, et les pouvoirs publics montrés du doigt quant …
« L’addiction est aujourd’hui perçue comme une maladie qui progresse, face à laquelle les Français restent démunis, et les pouvoirs publics montrés du doigt quant …
Dans son dernier avis, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE), a déterminé le coût économique annuel des violences …
En luttant contre les parents incestueux pour leur prédation sexuelle, en ignorant le système d’où cette prédation est issue, en niant l’atteinte plus vaste aux fondements même de la société, nous ne faisons que renforcer la possibilité de la transgression.
N° 206 L'humour dans les soins
N° 235 Faire son deuil…
N° 240 Le déni
N° 267 Mensonge, mythomanie…
En un peu plus de deux ans, Étienne, 19 ans, s’est coupé de toute vie sociale et familiale. Face à des menaces suicidaires et une forte agressivité, sa mère accepte une hospitalisation sous contrainte. Retour sur les spécificités de cette prise en charge institutionnelle, globale et variée.
Le délire paranoïaque a la particularité d’être contagieux… Dans ce contexte, les mécanismes psychiques à l’oeuvre sont notamment la collusion entre le noyau mélancolique du paranoïaque et les traces de deuil pathologique non résolu chez le « paranoïé ».
Non seulement le harcèlement est le chef-d’oeuvre du paranoïaque, mais la contagion délirante agissant sous son impulsion dégrade la santé mentale de tous les membres du groupe harceleur.
Déni et clivage sont la potion amère et le pain quotidien des soignants qui prennent en charge des patients états-limites ou psychotiques. Il faut engager un effort de compréhension clinique globale pour tenter de se représenter à quoi échappent ces patients qui écartent la réalité.
Certains crimes paraissent commis par des sujets en états dissociatifs, incapables de relier leur passage à l’acte violent avec leur vie et leurs comportements habituels. Le suivi thérapeutique devra interroger ce clivage du moi et lui donner sens.
« Je ne suis pas coupable ! » La plupart du temps, les détenus auteurs de violences sexuelles nient leurs actes. Pour installer une alliance thérapeutique, le clinicien doit déployer différentes stratégies et exploiter le déni non comme un frein, mais comme un repère et un outil.