N° 253 - Décembre 2020
Les idées délirantes représentent un véritable enjeu pour les équipes soignantes, dans la mesure où elles offrent le spectacle déroutant d’un rapport au monde en …
Les idées délirantes représentent un véritable enjeu pour les équipes soignantes, dans la mesure où elles offrent le spectacle déroutant d’un rapport au monde en …
Les thérapies cognitives et comportementales des symptômes psychotiques (TCCp) travaillent directement sur les croyances délirantes, en les remettant en question ainsi que les preuves qui les sous-tendent.
Que faire face à la personne délirante ? Parler, se taire, évaluer, converser ?… À ce stade, le patient a avant tout besoin que l’on reconnaisse son expérience comme réelle. Action de premier secours, le Dialogue de crise vise à rétablir la communication.
Hospitalisé au long cours, Camille, la quarantaine, fait peur à toute l’équipe soignante, avec ses cris, son délire et ses vociférations. Attentif au contenu de son délire, un infirmier chemine avec lui autour d’une médiation. Plusieurs prises en charge lui sont proposées et la contenance psychique opère.
La saillance aberrante est un paradigme simple qui donne un sens cohérent au délire, aux hallucinations et à la désorganisation de la pensée dans la psychose. Il ne remet pas en cause les croyances des patients de manière frontale et propose un cadre de prise en charge « pensable » par les soignants.
Quand la signification qui organise habituellement le rapport à la réalité se défait, la personne psychotique « invente » une suppléance pour tenter de lui redonner du sens. Illustrations cliniques.
Le délire offre le spectacle fascinant d’un rapport au monde en total décalage avec l’expression commune de la réalité. Il faut beaucoup de temps et de disponibilité pour entrer en relation avec un patient délirant et l’aider…
« C’est un travail de deuil impossible puisque je suis la cause du décès de ma mère. » Au cours d’un suivi psychothérapique, Bruno revient sur son passage à l’acte. L’épisode psychotique délirant qu’il a vécu peut être envisagé comme une tentative de survie psychique.
Interrogeant Clovis, un patient souffrant de schizophrénie bien connu du CMP, deux soignantes découvrent qu’il s’est construit une néothéorie délirante sur ses troubles à partir notamment du contenu de séances d’éducation thérapeutique du patient (ETP).
Hospitalisé dans un état grave lié à une maladie de Crohn, Dominique, 20 ans, refuse les soins. Explorant son discours délirant, une psychologue révèle les liens complexes qui unissent le patient à « son » handicap.