La tendresse pour transformer la détresse
Dans la clinique du traumatisme extrême, le thérapeute peut trouver dans la tendresse une solution à la détresse pour sortir de l’impuissance du patient et de la sienne.
Dans la clinique du traumatisme extrême, le thérapeute peut trouver dans la tendresse une solution à la détresse pour sortir de l’impuissance du patient et de la sienne.
L’efficacité d’une thérapie est avant tout liée aux compétences relationnelles du clinicien, c’est l’« effet thérapeute ». Dans l’entretien motivationnel, ce savoir-être empathique s’appuie sur le discours du patient et son évolution.
Comment évaluer la détermination d’une personne à passer à l’acte suicidaire ? Il faut avant tout établir un lien de confiance puis documenter la situation en s’appuyant sur une triple évaluation du risque, de l’urgence et du danger.
Le dispositif VigilanS permet de déployer un « artisanat de l’accompagnement de la crise suicidaire ». Chaque prise en charge est à la fois très structurée et singulière, au plus près de la situation humaine rencontrée. Illustration avec deux cas cliniques bien différents.
Porteur d’espoir, le modèle du rétablissement, voué à « révolutionner » la psychiatrie, devrait s’imposer. Pourtant, sur le terrain, il peine à s’implanter. Ce vade-mecum débusque les « vieux réflexes » soignants qui font obstacle au changement.
La distanciation sociale liée à la covid-19 menace tout particulièrement l’alliance thérapeutique, qui n’est jamais établie une fois pour toutes. Dans ce contexte, comment le clinicien peut-il repérer et réparer les ruptures d’alliances ?
Dans les séances de Gestalt-thérapie, le thérapeute prend appui sur l’expérience vécue dans la relation partagée avec le patient. Il ne s’agit pas de le « réparer » mais de l’aider à porter son existence. Illustration avec Xavier, qui « manque d’air »…
Pendant longtemps, la psychanalyse a interdit tout dévoilement de soi du clinicien. Pourtant, la neutralité n’existe pas ! Ce dévoilement peut la plupart du temps instaurer une alliance thérapeutique qui vient faire contrepoids à une instrumentalisation des pratiques de soin.
Quelle attitude adopter lorsqu’un patient transgresse une règle ? Le laisser faire ? Le sanctionner ? Le recadrer ? En considérant le cadre comme une peau, souple et contenante, le soignant peut s’appuyer sur sa
capacité à se déformer sans jamais perdre sa fonction de limite.
En Suisse, la thérapie du milieu vise à maximiser l’impact positif de l’environnement sur le patient, par de multiples interventions dans le quotidien. Cependant, soigner l’ambiance d’une unité ne va pas de soi. Cette pratique doit s’appuyer sur des concepts clairs.