La paranoïa n’est pas une fatalité qui résiste aux soins. Il incombe aux soignants de la contenir, d’en limiter ses effets en ayant toujours présent à l’esprit que tout choix thérapeutique doit aussi être dicté par la prévention de la violence.
La paranoïa
Au sommaire de ce dossier
La paranoïa n’est pas une fatalité
La dangerosité du paranoïaque, bien que très imparfaitement connue, justifie des moyens adaptés de prise en charge, parfois sous contrainte.
Prise en charge thérapeutique des troubles paranoïaques
Comment peut-on faire accepter des médicaments à quelqu’un qui ne se sent pas malade ? Comment peut-on convaincre un patient d’être compliant à un traitement dont les effets secondaires sont importants et souvent invalidants ? Comment peut-on instaurer une relation de confiance et de transparence alors que nous nions la réalité qu’il nous présente …
Paranoïa et dangerosité
La fonction du dispositif paranoïaque est « défensive » contre les attaques,menaces et persécutions de tous types. Les ennemis sont incarnés dans un contexte donné et se comportent comme des adversaires, en miroir. Tous les éléments d’un passage à l’acte violent sont alors en place. C’est ce qui donne à la paranoïa sa dimension médico-légale et par conséquent sa dangerosité potentielle.
La personnalité paranoïaque
Selon le DSM-IV-TR, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
Face à la paranoïa…
Comme l’écrivait Pinel en son temps,face au paranoïaque, le psychiatre doit se tenir sur une ligne de crête, entre un silence vécu comme une adhésion et une distance perçue comme un désaveu.
Le délire mis en scène
Thriller implacable, L’enfer, le film de Claude Chabrol, met en scène un délire de jalousie dont l’illustration se déroule sous nos yeux avec une précision déconcertante.
A propos de la projection
Comment représenter l’appareil psychique sans se référer à la dialectique du dedans et du dehors et aux mécanismes qu’elle engendre ? Comment penser le fonctionnement psychique humain sans y intégrer la projection ?
Le cas Schreber
Le cas Schreber
« J’ai voulu me défendre… »
La dangerosité est un aspect du travail thérapeutique en unité pour malade difficile et non un élément qui viendrait parasiter la prise en charge,comme c’est souvent le cas dans les unités sectorisées.
« Je ne sais pas d’où me viennent les coups que je porte… »
La paranoïa est ici abordée à partir d’une pratique d’expertise pénale où, en tant que psychologue, l’auteur est régulièrement requis