En psychomotricité, le cadre thérapeutique est avant tout une contenance psychocorporelle, une aide à la symbolisation. Illustration à partir de trois histoires cliniques.
Dès son admission à l’hôpital, le patient est informé du cadre thérapeutique de sa prise en charge. Mais que recouvre précisément cette notion ? Une équipe soignante engage une réflexion et illustre sa démarche à partir d’une histoire clinique.
Michel, qui souffre de psychose, invite un infirmier du CMP à regarder un match de foot chez lui. L’équipe élabore autour de cette demande peu banale, qui interroge le cadre thérapeutique et active l’esprit du soin. Il s’en suit un certain nombre d’effets à long terme.
Chez les patients psychotiques, la réalité psychique peut être « mise en forme » par le cadre réel et, paradoxalement, de ces limites peut naître la pensée. Au centre psychothérapique de la Velotte, l’équipe repense chaque jour un cadre thérapeutique ferme, souple et vivant…
Le projet de soins de l’hôpital de jour ne s’appuie pas seulement sur des objets « curatifs » mais laisse du temps pour le « vivre ensemble ». Un partage d’expériences qui tient beaucoup de la psychothérapie institutionnelle.
La notion de cadre thérapeutique a évolué au cours de l’histoire de la psychanalyse. En institution, ces mutations permettent de dégager les ingrédients nécessaires à la cocréation d’un « cadre bien tempéré ».
En psychiatrie, le cadre désigne l’ensemble des conditions pratiques et psychologiques, matérielles et contractuelles, qui permettent, en étant ajustées aux possibilités du patient, un processus thérapeutique.
Le cadre de soin influence le contenu et réciproquement, ce qui suppose de le positionner dans un ensemble de contraintes et de libertés. Le soignant doit ainsi poser le cadre pour parfois mieux s’en affranchir.
Organisées chaque année depuis 2004, les Journées de formation et de rencontres inter-hôpitaux de jour pour enfants et adolescents sont destinées aux professionnels (majoritairement infirmiers, …
Originaire d’une famille ouvrière des Vosges, Blandine Solange, diplômée de l’École des beaux-arts de Marseille, ne trouve que des emplois précaires. Des périodes de délire …
Plusieurs numéros autour d’un thème à prix préférentiel
N° 150 Adolescence et addictions
N° 192 Alcool : abstinence et/ou réduction?
N° 196 L'addiction sexuelle
N° 295 Addiction numérique ?
N° 262 Activités physiques en psychiatrie
N° 274 Agitation : comment s'adresser au corps ?
N° 282 La relaxation, entre détente et thérapie
10 Numéros/an
