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Une revue de la littérature propose un tour d’horizon des recherches effectuées notamment aux États-Unis et en Europe, pour évaluer les méthodes ou stratégies qui peuvent restreindre les mesures coercitives en psychiatrie.
À la faveur d’une réorganisation de l’unité, une équipe de soin porte un regard critique sur ses pratiques de restrictions de liberté. Pour les réduire, elle enclenche une dynamique de changement originale qui vise à les considérer comme des défaillances du « prendre soin ».
Bannir l’isolement et la contention en psychiatrie nécessite une organisation des soins adaptés, des professionnels
bien formés et disponibles, et une architecture bien pensée, comme le montre la prise en charge de Monsieur Y. L’équipe,
engagée dans une pratique orientée rétablissement, s’appuie sur une philosophie du soin qui considère que les usagers doivent subir le moins de restrictions possible.
Afin de diminuer le recours à l’isolement, une équipe de soins élabore un protocole de prise en charge pour transformer une pratique souvent vécue comme « insupportable » en une intervention humaine et admissible pour les patients et les soignants.
Les demandes de formation centrées sur les « bonnes pratiques » de la mise en chambre d’isolement et de la contention sont nombreuses… L’occasion pour les formateurs de repositionner la demande sur les compétences cliniques et les fondamentaux du soin en psychiatrie.
En se focalisant sur les facteurs de résilience, la réhabilitation psychosociale, ou encore la prévention des rechutes,
la psychologie positive ouvre des perspectives de soin pour la psychiatrie. Repères théoriques et intérêt pour la clinique.
La psychologie positive fait l’objet de nombreuses recherches. Si son efficacité est compliquée à évaluer, du fait d’une grande hétérogénéité des définitions et des interventions, elle propose cependant un nouveau paradigme sur le rôle des émotions positives et ouvre sur des objectifs de soin axés sur le bien-être.
Les approches psychothérapiques basées sur la psychologie positive offrent aujourd’hui de nouvelles perspectives cliniques prometteuses. Elles proposent également des techniques attractives et faciles à réaliser, ce qui est de bon augure pour l’alliance thérapeutique.
En complément de la psychiatrie conventionnelle, la psychiatrie positive cherche à comprendre et promouvoir le bien-être dans une approche holistique. Elle prend en compte, en plus des déterminants biologiques, les caractéristiques psychosociales positives.
Largement inspiré de la psychologie positive, le Programme émotions positives pour la schizophrénie (PEPS) propose aux patients des stratégies qui mobilisent et augmentent les émotions positives, afin de compenser les déficits associés à l’anhédonie.