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Réaliste, pragmatique, basée sur ce qui a du sens pour la personne souffrant de maladie d’Alzheimer et son aidant, la méthode Cotid est une intervention d’ergothérapie qui favorise l’adaptation face aux changements liés à la maladie.
Illustration clinique.
Insidieusement, la maladie d’Alzheimer et ses conséquences grignotent la relation conjugale de Paul et Lise, qui évolue en relation d’aide. Une thérapie de couple systémique va diminuer les comportements d’agressivité de Paul et réduire l’épuisement de Lise.
Mme Grimm, qui souffre d’une atteinte neuro-cognitive sévère, vit à domicile, avec le soutien de ses deux fils qui tentent de faire face à des angoisses de mort et d’anéantissement. Une guidance familiale parvient progressivement à engager un processus de narration et de subjectivation de leur expérience de la maladie.
Manifestations habituelles dans le cours évolutif des maladies neurodégénératives, les symptômes neuropsychiatriques altèrent fortement la qualité de vie des patients, contribuent à accélérer la détérioration cognitive, et augmentent le risque d’orientation prématurée en institution. Leur intensité est corrélée à l’épuisement physique et psychologique des aidants.
La démence est une réalité qui s’impose avec effroi au sujet comme à ses proches. Elle dépossède l’individu de ses capacités à décider pour lui-même et confère à l’aidant un pouvoir jusqu’alors inconnu. Sur le plan psychodynamique, que mobilise la maladie ? Que modifie-t-elle chez chacun et dans les liens ?
Si les mesures d’isolement et de contention ont augmenté ces dernières décennies,
il faut relever qu’elles s’inscrivent dans un climat tendu, comme le montrent les chiffres des violences en santé et globalement dans la société contemporaine.
À partir d’une recherche originale, une infirmière et un architecte proposent de revisiter l’architecture des lieux de soins psychiatriques (dont la chambre de soins intensifs…), et de considérer que cette architecture repensée peut contribuer à la performance du soin psychique. Extrait.
« De la contention involontaire au sujet se contenant » :
cette recherche-action menée au GHU Paris psychiatrie & neurosciences vise à imaginer puis réaliser des dispositifs innovants à proposer à l’usager pour lui donner le choix d’options de soin afin de se contenir seul ou avec l’aide des soignants.
Les jeunes avec déficience intellectuelle et troubles du spectre de l’autisme ou psychose accueillis en institut médico-éducatif présentent souvent des comportements auto et hétéroagressifs. Un atelier « sport de contacts » les aide à mieux comprendre leurs débordements et à s’exprimer de façon « recevable ».
Une organisation qui remet du temps soignant auprès des patients, un regard porté sur leurs ressources plutôt que leurs difficultés : à l’unité Gex du Centre psychothérapique de l’Ain, tout a changé… Retour sur des évolutions salvatrices et un réel engagement contre l’isolement et la contention.