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Ni bonnes, ni nonnes, les infirmières éprouvent des difficultés à énoncer ce qu’elles font en termes relationnels. D’un extrême à l’autre, soit elles le diluent dans le grand tout de l’Aide, soit elles se posent
en thérapeutes autoproclamés. Nombre de professionnels sont également pris dans ce dilemme. Il faut différencier l’aide et le soin.
Le regard positif inconditionnel défini par Carl Rogers est peut-être l’attitude la plus soignante que l’on puisse trouver, celle dont la plupart des êtres manquent le plus : être considéré comme une personne digne de valeur, qui compte. Ce regard est un véritable antidote au jugement que chacun, en lui, porte sur soi.
Comment se former à la relation d’aide ? Au-delà des aspects théoriques, comment s’approprier cette pratique ? En formation continue, les attentes, les connaissances et les motivations sont très diverses. Expérience d’une formatrice.
Au seuil de la relation d’aide thérapeutique, les infirmiers déploient d’abord une fonction « construction du lien » faite de petits riens destinés à amorcer, appuyer ou maintenir une ouverture à la rencontre et à la relation.
Dans les soins infirmiers, la relation d’aide s’intègre dans un champ plus vaste, essence même de la discipline qui a permis de construire des savoirs spécifiques. Revue des apports théoriques et des évolutions en science infirmière.
Tantôt guide, accompagnateur ou médiateur, le soignant incarne différentes postures au cours de la relation
éducative. Dès lors, où s’arrête la partie éducative de tout acte thérapeutique ?
À deux voix, une patiente en grande souffrance psychique et son infirmier référent reviennent sur un long parcours de soin et montrent comment un soutien « puissant » se décline au quotidien sous différentes formes.
Louise, « vieille dame indigne », suivie pour des troubles bipolaires, ne se laisse pas approcher facilement et ne semble pas demandeuse de soin. L’assistante de service social parvient cependant à maintenir un contact, support d’une relation contenante.
Loin de faire consensus sur le plan théorique, le diagnostic de psychopathie est pourtant fréquemment posé en psychiatrie. Au-delà du catalogue de symptômes, il s’agit de restaurer l’humanité du sujet en prenant en compte son histoire traumatique.
Toutes les observations cliniques soulignent l’enfance extrêmement chaotique des sujets psychopathes. La psychopathie pourrait être envisagée comme l’évolution d’un syndrome de stress post-traumatique, ce qui ouvrirait à d’autres perspectives thérapeutiques.