Le recours à la contention mécanique et à l’isolement constitue l’une des pratiques les plus discutées en psychiatrie. Particulièrement attentatoires aux libertés individuelles, ces mesures posent la question du respect de la dignité des personnes et présentent des risques médicaux manifestes. Par ailleurs, elles n’avaient jamais fait l’objet d’un encadrement légal avant l’introduction récente de dispositions spécifiques dans des lois de 2016, 2020 et bientôt 2021 (1, 2, 3). Un contexte réglementaire pas encore stabilisé donc, mais une orientation vers plus de contrôle et un meilleur respect des droits fondamentaux des patients.
Pour poursuivre votre lecture
Connectez-vous à votre compte si vous êtes déjà client.