14/12/2020

Sylvien ou la négligence émotionnelle infantile

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Sylvien, 71 ans, souffre de troubles de l’humeur de type cyclothymique et d’une maladie somatique chronique. Il bénéficie de services de soins infirmiers à domicile, au cours desquels il exprime sans retenue son angoisse, rendant compliqué le départ des soignants en fin de séance. Comment accompagner ce patient pour qu’il puisse enfin penser (panser) avec le corps, l’investir, en vie et envies… Claire Lormeau, psychologue, revient sur les conséquences d’une négligence émotionnelle infantile ancrée chez ce patient.

« Plusieurs adultes qui consultent un psychologue ont des symptômes qui découlent du fait que leurs parents n’ont pas su répondre à leurs besoins de façon adéquate. (…) Il peut également s’agir de maltraitance passive ; c’est-à-dire à la négligence où les parents n’ont pas été attentifs aux besoins de base ou de protection et d’amour » (1).

« Le patient n’est pas un malade mais un maladroit » (2).

  Besoin de soins

Je rencontre Sylvien (3) dans le cadre d’interventions ponctuelles que j’effectue pour le Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Il en bénéficie depuis déjà une dizaine d’années. Nécessitant un suivi régulier et une assistance pour l’administration de son traitement, il fait partie des plus jeunes bénéficiaires. Souffrant d’une maladie chronique et de solitude, Sylvien tire donc profit de ces passages quotidiens pour s’exprimer sans retenue sur ses angoisses, parfois envahissantes. C’est donc autant pour l’aider dans ses souffrances que pour soulager les intervenants à domicile de ce rôle de réceptacle que l’équipe me demande d’intervenir à son domicile.

Sylvien m’accueille avec le sourire : il est toujours content de voir du monde. L’équipe m’a prévenue : il est possible que j’aie des difficultés à repartir, et l’une de mes collègues a même proposé de m’appeler, comme si l’on avait besoin de moi, afin que je puisse avoir au besoin une excuse pour m’échapper… Sylvien est mince et très petit. Il me confie que cela l’a toujours beaucoup complexé. En raison de sa taille, il s’est senti brimé par les autres, enfants, puis adolescents, et enfin adultes. Il essaye de compenser son manque de confiance en lui et d’évacuer ses tensions en envahissant l’espace de paroles, et en me racontant son histoire. Il est le cadet d’une fratrie de trois garçons, dont le benjamin décède de manière accidentelle à l’âge de 9 ans, Sylvien a alors 21 ans. À cette époque, son père, souffrant d’alcoolisme, est déjà décédé depuis 4 ans. Pendant toute son enfance et son adolescence, Sylvien l’a vu alterner entre séjours en cure de désintoxication, hôpital psychiatrique, et présence/absente au domicile. Sa vie est donc très tôt marquée par ces deuils, surtout celui de son frère, dont il se sent responsable, sans qu’un fait ou une explication rationnelle vienne étayer cette conviction de culpabilité. Suite au décès du jeune frère, sa mère non plus n’est plus la même.

Jeune adulte, Sylvien essaye, en dépit de son complexe d’infériorité, de fréquenter des filles. Paralysé par la timidité, il n’a que d’occasionnelles amourettes lors de bals, grâce à une levée de son inhibition en vertu d’un peu d’alcool… Bien que s’étant formé à toute autre chose, Sylvien se retrouve obligé d’aider sa mère dans la boulangerie familiale. Bien qu’il soit fusionnel avec elle, Sylvien lui en veut autant pour le sacrifice qu’elle lui demande, qu’à son frère de ne pas avoir participé à la reprise du flambeau. Cette incapacité à s’émanciper souligne son complexe d’infériorité et son manque de confiance en lui. Alors que son frère se marie et fonde un foyer, il s’enfonce dans le célibat et réside toujours au domicile parental. Entre la mort de son père des suites de sa maladie alcoolique, et la reprise à deux de la boulangerie, le lien du duo formé par Sylvien et sa mère se renforce, tout en ambivalence. En effet, la mère de Sylvien est exigeante, dure ; et alterne récriminations et mouvements de tendresse envers son fils. Alors qu’elle tombe malade à son tour, Sylvien s’occupe d’elle. La relation, fusionnelle, est marquée d’ambiguïté. Sylvien alterne les mouvements de rejet puis de retour vers elle, animé par un désir d’indépendance suivi d’une profonde culpabilité. Ils se disputent et se réconcilient régulièrement, poursuivant leur cohabitation.

Un syndrome myéloprolifératif (*) est diagnostiqué alors que Sylvien est âgé d’une cinquantaine d’années. Il est mis en invalidité pour « les nerfs ». Il surveille de près sa santé physique, son alimentation, mais ne semble pas soigner son moral. Malgré un état dégradé, la fin de vie de sa mère se prolonge plusieurs années. Sylvien est un fils maternant. Alors qu’il atteint la soixantaine, sa mère décède, après avoir passé les derniers mois de sa vie à l’hôpital, où il vient la voir quotidiennement. Malheureusement, ce décès advient alors que leur conflit le plus récent n’a pas encore trouvé résolution. Sylvien s’en veut, sombre dans la dépression

Lorsque je rencontre Sylvien, il présente des troubles de l’humeur de type cyclothymique, non soignés. Le traitement relativement lourd de sa maladie prend toute la place. Durant ces années, il a traversé plusieurs épreuves médicales en lien avec sa pathologie. Son attention se centre soit sur la maladie, dans une appréhension anxieuse hypocondriaque, avec une tentative de reprise de contrôle sous forme de troubles anankastiques (trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive), soit sur des ruminations du passé et de ses regrets. Alors qu’il est âgé de 71 ans, il nourrit toujours un complexe sur sa taille, et s’obsède d’une amie à qui il n’ose même pas proposer de boire un café… Il n’a peu ou pas de relation avec son frère, qu’il considère sous l’emprise de sa belle-sœur, et considère qu’il n’a plus de famille.

« Les gens parlent pour ne pas entendre certaines choses et ils écoutent pour éviter d’en dire trop. » (4)

Comme le discours de Sylvien est logorrhéique et répétitif, je m’organise pour commencer nos entretiens environ une heure avant l’intervention du SSIAD, afin de me ménager une « porte de sortie »… Abandonnique, ayant un grand besoin d’être rassuré, il souffre de ce que j’appelle le syndrome de « la main sur la poignée » : vous avez beau avoir annoncé votre départ, ramassé vos affaires, et être prêt-e à ouvrir la porte (ou même, déjà sorti-e, en train d’essayer de la fermer), impossible de partir, Sylvien n’a jamais terminé. L’arrivée d’un tiers me permet donc de clore l’entretien en ménageant sa sensibilité. De surcroît, Sylvien m’investit d’un pouvoir. Il pense que je connais tous les spécialistes qu’il consulte, tous les médicaments qui lui sont prescrits. Il est toujours content de me voir « Ah, Claire, c’est vous, il faut que je vous dise… ».

Nous tentons quelques séances d’hypnose. Sylvien se détend, mais l’auto-hypnose, pierre angulaire de la réussite de cette technique, ne prend pas, car Sylvien ne s’investit pas. Mes tentatives de co-construction de changements comportementaux et de métacognition se soldent par l’échec. Heureusement, sa thymie, lorsqu’elle est basse, est toujours soulagée par l’entretien. Néanmoins, je suis gênée par l’absence d’autonomisation de Sylvien. Son impuissance acquise (**) (5) est prégnante. Ses périodes d’exaltation sont marquées d’euphorie, de fredonnements joyeux, de (sou-)rires. On entend de loin sa voix forte. A l’opposé, ses périodes dépressives présentent en alternance plainte et colère, contre lui-même, contre les autres, du passé et du présent. Dans ces périodes relativement longues, Sylvien est soit irritable et impatient, soit passif, en retrait, submergé par son anxiété sociale. Comme si, incapable de trouver un équilibre, il balançait entre une excessive confiance en lui et des moments d’intense autodépréciation en lien avec l’emprise que sa mère semble avoir eue sur lui. Cette cyclothymie se superpose à ce que j’identifie peu à peu comme des traits de personnalité évitante et histrionique (6).

Cultiver l’en vie …

La plupart du temps, Sylvien ne vit pas sa vie, se prive. Dans ces moments, reconnaître qu’il lui est encore possible, à chaque instant, de faire enfin quelque chose pour lui, de profiter de la vie et réaliser ses projets, serait admettre qu’il a perdu, qu’il perd encore, du temps. Le peu d’estime et d’amour qu’il a pour lui-même lui empêche cette prise de conscience et l’opportunité d’avancer. Qui sait si cela n’anéantirait pas son identité de victime, tout en attaquant son narcissisme fragile en lui prouvant qu’il s’était trompé…

Au travers de nos entretiens, je propose à Sylvien de s’appuyer sur ses forces : le courage qu’il lui a fallu pour faire face aux épreuves qu’il a pu traverser, la patience et la gentillesse qui le caractérise, son abnégation et son dévouement pour sa mère. Mes tentatives de renarcissisation sont peu fructueuses ou peu durables. Quels bénéfices secondaires Sylvien tire-t-il de ses ressassements ? Outre éviter la remise en question de ses pensées pour éviter une importante dissonance cognitive, la conservation de son attitude lui permet de continuer à bénéficier de soins et d’attentions qu’il n’a pas reçus de sa famille. En effet, Sylvien souffre des suite d’une négligence émotionnelle infantile (7). Comme dans une série de matriochki (poupées russes), Sylvien conserve en lui cet enfant autant en manque d’attention que de cadrage paternels, et de réassurance maternelle. Ces besoins se distinguent clairement dans nos échanges : il apprécie autant d’être moralement soutenu que parfois recadré. L’enfant perdu, blessé, et en attente de réparation a le contrôle de sa vie…

Lorsque j’essaye d’analyser mon ressenti concernant ce suivi, j’ai l’image d’un homme face à un mur, qui essaye d’avancer malgré lui. Parfois, il s’y cogne un peu la tête, mais pas trop fort. Il pleure. Mais continue d’essayer d’avancer, en dépit du mur, mais sans changer de direction. Je pense à la phrase de Roustang (2006) « les êtres humains tiennent plus à leurs souffrances qu’à leur bonheur » (8).

Effets de changements

Pendant le confinement, l’état physique et mental de Sylvien se dégrade, la Covid l’angoisse. Ne sortant plus de chez lui, il souffre de plus en plus de son isolement. Il craint l’escalade thérapeutique à laquelle il ne pourra probablement pas échapper dans l’évolution de sa maladie, et les effets secondaires pouvant en découler. Le nom d’un des médicaments qui lui est proposé contient le prénom de son père, auquel est accolé le suffixe « avi ». Il n’en faut pas plus pour se placer en position de rejet de ce traitement potentiel. Son père, à vie ? Et puis quoi encore…

À la demande du corps médical qui souhaite affiner son diagnostic pour ajuster le traitement, il multiplie les tests, prélèvements et analyses. Autant de périodes d’anticipation anxieuse alimentant (et alimentée par) sa peur d’être encore plus malade. La demande d’hébergement en Ehpad qu’il a déposé plusieurs années auparavant aboutit lors de cette période. Au cours de l’été, il intègre alors l’EHPAD dans lequel je travaille également. Passé le stress du déménagement, Sylvien est heureux de son entrée : il va être entouré, en sécurité, et bénéficier au besoin de soins constants. Cela le rassure, d’autant plus qu’il n’a encore aucune certitude diagnostique sur l’évolution de sa maladie et de son traitement. Sa chambre lui plaît, il a pu l’aménager à son goût.

Cette phase d’exaltation n’est que de courte durée… Sans raison apparente, Sylvien présente une importante baisse thymique. Rapidement, il sombre dans l’apathie, s’alite. Il se plaint de douleurs abdominales, d’asthénie, et ne s’alimente presque plus, ruminant son histoire à la place. La thématique hypocondriaque semble prendre beaucoup de place : Sylvien se sent mal, il est peut-être très malade, comme il maigrit beaucoup, il ne pourrait pas être opéré si besoin. La dénutrition nourrit sa faiblesse et son anxiété, qui en retour lui coupent tout appétit. Difficile de savoir si Sylvien pâtit d’une poussée évolutive de sa pathologie ou d’autre chose, ou si il souffre d’un accès dépressif majeur, ou les deux. Je suis partagée face à sa vue dans le lit. Devenu squelettique, il est l’ombre de lui- même. Son visage s’est creusé. Toutefois, nous partageons avec l’équipe qu’il y a quelque chose qui ne « colle » pas dans son attitude, qui nous interroge, des incohérences dans ses paroles, ses comportements. Sylvien me semble parfois littéralement exhiber son aspect maladif, me recevant dans son lit, à moitié habillé. Il n’a aucune pudeur, et ne cherche qu’à peine à dissimuler son corps par les couvertures. Une des infirmières se demande s’il n’est pas anorexique…

J’entends la souffrance de Sylvien, sans savoir situer son niveau. Il me semble être malade de sa peur d’être malade, ce dont, n’étant pas médecin, je ne puis que faire l’hypothèse. Je pense à ses deuils non faits, son refus de la vie, son refus de la maladie, son refus de mourir. Cette angoisse de mort, qu’il n’exprime cependant pas clairement, est omniprésente. A-t-elle été suggérée par le déménagement au sein de l’EHPAD ? Par sa pesée suivant l’entrée dans l’établissement, indiquant une perte de poids conséquente ? Conscientes et inconscientes, les projections sur, et les peurs de, ce lieu de fin de vie sont nombreuses… J’oriente mes entretiens dans une visée de soutien, d’apaisement, d’encouragement : si c’est sa santé qui se dégrade, les médecins auront un diagnostic et un traitement à lui proposer. De son côté, il doit prendre soin de lui-même, physiquement et moralement.

Les médecins, mandés par les infirmières inquiètes, se succèdent au chevet de Sylvien. Comme c’est l’été, il s’agit d’abord d’un remplaçant, puis de la médecin coordonatrice. Les examens cliniques ne montrant des désordres, mais rien de spécifique, les soignants restent dans l’absence de conclusion diagnostique. Ils prescrivent des examens complémentaires et un suivi de l’évolution, ce qui ne rassure pas Sylvien, qui a besoin de certitudes. Enfin, son médecin traitant, qui le connaît depuis longtemps, passe le voir. Au vu de son état et de ses résultats d’examens, son constat est clair : il s’agit d’un syndrome de glissement (***).

Toute l’équipe continue de se mobiliser pour rassurer Sylvien, le stimuler à s’alimenter, et quitter son lit, ne serait-ce que pour faire sa toilette, s’habiller, s’asseoir un peu dans le rayon de soleil qui entre dans sa chambre. Certains résidents de sa connaissance viennent lui rendre visite. Les examens se terminent : Sylvien présente des désordres au niveau abdominal, rien d’urgent a priori, des examens complémentaires sont prescrits. Peu à peu, Sylvien reprend vie. Les incitations et les visites portent leurs fruits. Il fait des réapparitions dans la salle de restaurant. Bien que très amaigri et affaibli, il retrouve un peu d’énergie. Il en trouve même suffisamment pour se fâcher pendant quelques jours avec l’un de ses amis…

Interactions et résilience

Un soir cependant, Sylvien se plaint de nouveau de douleurs abdominales. Perplexes, les infirmières décident finalement de l’envoyer aux urgences, car il semble souffrir le martyre. Il y est enfin diagnostiqué et pris en charge, et revient après quelques jours d’hospitalisation. Même si il me fait part d’une certaine colère envers les infirmières qu’il n’a pas trouvées assez réactives, il est plutôt jovial, contente à la fois d’avoir été bien soigné et entouré, et d’être rentré.

Je continue le suivi de Sylvien, et mes interrogations, notamment d’après les principes du modèle bio-psychosocial (9). Les altérations de son système immunitaire, de sa santé, pourraient-elles être en lien avec ses troubles psychologiques et les facteurs psycho-sociaux caractérisant son histoire de vie ? Quelle évolution est encore possible pour lui ? J’entrevois des progrès, mais le chemin me paraît encore long, et probablement encore cahotique. Je continue mes recherches, les échanges avec l’équipe, et mise sur notre accompagnement, si ce n’est la résilience de Sylvien, pour l’aider à aborder avec plus d’envie cette nouvelle tranche de vie. Comment moi-même lâcher prise, être « mushotoku » (10) dans mon approche avec lui, afin qu’il puisse lui-même le faire ? « La seule question est : comment piéger la vie, comment la faire venir ? » (Roustang, ibid). Avec quelle réponse pour que Sylvien puisse enfin penser (panser) avec le corps, l’investir, en vie et envies…

Claire Lormeau, psychologue. Photographie de Didier Carluccio, en savoir plus sur son site Internet.

(*) maladies tumorales de la moelle osseuse caractérisés par une production en excès de cellules sanguines, qui peuvent induire différents types de maladie : polyglobulie de Vaquez, thrombocytémie essentielle, splénomégalie myéloïde appelée aussi myélofibrose primitive

(**) Très proche du syndrôme dépressif, l’impuissance apprise ou acquise (traduction de l’anglais Learned Helplessness) fait référence à une situation où nous avons appris que nos efforts ne sont liés à aucun résultat.

(***) détérioration rapide de l’état général survenant chez un sujet très âgé au décours, ou après un intervalle libre, d’une affection aiguë quelle soit médicale, chirurgicale ou psychique. En l’absence de prise en charge, elle évolue rapidement vers le décès en quelques jours ou semaines (maximum 4 semaines). La mort survient dans un tableau de  défaillance multiviscérale avec cliniquement une anorexie/adipsie, un météorisme avec arrêt du transit et une dépression sévère avec désir de mort verbalisé.

Références

1- Guay, J. & Ganem, R. (2014). p. 1. Les adultes qui ont survécu à un passé d’abus ou de négligence. Repéré à : http://www.ccpeweb.ca/adultes-survecu-abus-negligence/

2- Roustang, 2003

3- Prénom d’emprunt… S’il vient, s’il vit…

4- Kureishi, H. (2008). Quelque chose à te dire. Christian Bourgeois Éditeur, 10/18.

5- Seligman, 1975, in Ric F., (1996). L’impuissance acquise (learned helplessness) chez l’être humain : une présentation théorique. In :L’année psychologique. vol. 96, n°4. pp. 677-702. www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1996_num_96_4_28925

6- Voir le site Psychomedia.qc.ca : http://www.psychomedia.qc.ca/articles-psychologiques/quels-sont-les-troubles-de- la-personnalite

7- Glaser (2002) définit les sévices et la négligence psychologiques comme un type de relation entre l’enfant et celui qui en a la garde caractérisé par un mode d’interaction nocif ne nécessitant pas de contact physique. Il n’est pas nécessaire qu’il y aie désir de faire du mal à l’enfant, mais il y a des conséquences sur le développement de l’enfant. Glaser, D. (2002). Emotional abuse and neglect (psychological maltreatment) : a conceptual framework. Child Abuse & Neglect, 26, 697-714.

8- Roustang, F., (2006). Savoir attendre pour que la vie change. Éditions Odile Jacob.

9- Cottraux, J. (2007). La force avec soi, Pour une psychologie positive. Odile Jacob, p104

10- « Mushotoku c’est l’esprit qui ne cherche pas à obtenir, qui ne s’attache à aucun ni profit ni résultat. » Deshimaru,T. (1977). Zen et arts martiaux. Éditions Albin Michel, Paris, 1983.

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