Qui est responsable et pourquoi est-il mort?
Le suicide d’un cadre de santé interroge le fonctionnement d’un hôpital dans son management
des soins et la façon dont un collectif dégradé cesse d’être protecteur.
Le suicide d’un cadre de santé interroge le fonctionnement d’un hôpital dans son management
des soins et la façon dont un collectif dégradé cesse d’être protecteur.
Le Groupe d’entraide mutuelle (GEM) permet aux usagers et ex-usagers en psychiatrie de prendre des responsabilités,de s’appuyer sur un groupe de pairs pour recouvrer un fonctionnement social plus satisfaisant.
Complémentaire des structures de soins, le Groupe d’entraide mutuelle (GEM) permet à ses membres de mobiliser, dans la réalité, des habiletés et une citoyenneté qu’il ne serait pas possible d’entraîner dans le cadre d’un groupe psychoéducatif.
Prenant appui sur leur propre rétablissement, les médiateurs de santé pairs partagent avec les patients les compétences qu’ils ont mobilisées pour faire face à la maladie. Ces professionnels « d’un genre nouveau » sont précieux pour aborder l’éducation thérapeutique du patient et en particulier formaliser le diagnostic éducatif.
Aujourd’hui pair aidant en santé mentale, Bernard revient sur les différentes approches qui l’ont aidé à « se rétablir » d’u ne dépression majeure récurrente, en particulier l’approche Mindfulness et les TCC.
Pour les paramédicaux, la question de la reconnaissance est importante et paraît faire sens. Sans une place
« garantie », leur lutte pour être reconnu risque d’absorber une grande partie de leur énergie psychique.
Atelier thérapeutique, le Group’Ado propose à des jeunes en difficulté un temps protégé, loin des enjeux familiaux et scolaires. Valorisant, souple mais dans un cadre bien défini, il offre un espace pour se ressourcer et retrouver la confiance en l’adulte.
Faire équipe, c’est proposer une sorte de boîte à outils de professionnels adaptée aux problèmes rencontrés. C’est au cadre de santé et au médecin de gérer et de prendre soin de cette boîte à outils.
À partir d’une recherche en soins sur le travail informel, quatre grandes fonctions peuvent être repérées, où s’affirme le rôle de l’équipe. Une approche rigoureuse qui rend ainsi visibles les
contributions collectives au soin.
Chez les patients souffrant de troubles bipolaires, l’estime de soi fluctue massivement en fonction des épisodes, avec souvent la persistance d’un niveau bas en phase euthymique. Un travail de groupe permet à Marie d’améliorer son niveau d’estime de soi.