La vigilance d’une lionne
Populaire dans le groupe des jeunes de l’hôpital de jour, Selma, 15 ans, est toujours sur le qui-vive et reste distante avec les soignants. Comment l’apprivoiser ?
Infirmière, Consultation jeunes adultes Nineteen, GHU Paris psychiatrie et neurosciences. Virginie travaille depuis plusieurs années en structures de soins extra-hospitalières. Au fil des jours et des médiations proposées aux patients, elle tisse avec ses collègues des soins « sur mesure » et nous fait partager son bonheur de soigner.
Populaire dans le groupe des jeunes de l’hôpital de jour, Selma, 15 ans, est toujours sur le qui-vive et reste distante avec les soignants. Comment l’apprivoiser ?
À 13 ans, le frêle Dong, qui souffre de troubles envahissants du développement, reste absent et très maladroit. Au fil de médiations pratiques, il progresse lentement…
En rébellion permanente, Marilyn, 18 ans, reste très difficile à gérer au quotidien. Les soignants invitent ses parents à partager leurs préoccupations.
Autiste, Jean vit dans son monde, loin de toute communication. Pourtant, en y prêtant attention, des indices
montrent qu’il cherche à entrer en relation avec autrui.
Hyperactif et infantile, Meddy a tendance à exaspérer les soignants comme les autres patients de l’hôpital de jour… Pas facile de « prendre soin » de lui !
En apprenant aux jeunes à faire leur lit, le groupe autonomie leur apporte une aide très concrète. Il s’agit de maîtriser de petits gestes quotidiens pour prendre confiance…
L’onde de choc ressentie après l’attentat meurtrier perpétré contre Charlie hebdo a gagné l’hôpital de jour, où les
soignants tentent de rassurer les patients.
À 16 ans, Ismaël, qui souffre de troubles du comportement, a bien du mal à se considérer comme un jeune homme.
Les soignants tentent de l’aider à accepter les changements.
Jo, un jeune homme qui souffre d’autisme, a bien du mal à situer son identité sexuée et multiplie les tentatives pour être intégré au « groupe filles ».
Stephen, 20 ans, souffre de troubles psychotiques. Pour qu’il puisse participer aux groupes thérapeutiques, il faut laisser la porte de la salle ouverte, comme une échappatoire.