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La compensation nous invite à «combiner » les aspects chimiothérapiques, psychothérapiques et cognitifs pour une réussite de l’insertion des personnes en situation de handicap psychique.
La réadaptation psychiatrique, telle que développée au Centre de réadaptation psychiatrique de Boston, est une approche systémique qui a fait école. Elle est vouée à aider les personnes atteintes d’incapacités psychiatriques graves à choisir, obtenir et conserver leurs rôles de prédilection, afin d’acquérir une pleine citoyenneté dans la société.
Depuis plus de 20 ans, le rétablissement est une approche anglo-saxonne qui vise à améliorer les symptômes et la qualité de vie en mettant l’accent sur les compétences des patients, le soutien des pairs et la lutte contre la stigmatisation.
Le rétablissement est souvent défini dans les limites d’un retour à un état antérieur de fonctionnement stable. Cependant, beaucoup de gens, y compris moi-même, ont vécu le rétablissement comme une transformation au cours de laquelle la « vieille » personnalité est progressivement abandonnée et une nouvelle vision de soi émerge. Dans ce témoignage je partagerai mon expérience personnelle de rétablissement en tant que parcours autogéré de guérison et de transformation.
Parce que la schizophrénie est aussi une maladie de la cognition, les techniques de rémédiation cognitive permettent d’impulser et de soutenir la réhabilitation des patients.
La tentative de réponse à la question du rôle des thérapeutiques psychotropes dans la réhabilitation des patients schizophrènes ne peut faire l’économie de l’histoire récente de la clinique, du développement des structures de soins, de l’évolution des thérapeutiques, au sein d’une société dont les exigences se sont modifiées.
La question fondamentale au coeur du soin aux malades d’Alzheimer est de savoir où nous situons la dignité de l’homme ? Réside-t-elle uniquement dans sa seule cognition ou tout autant dans sa pertinence affective ?
Plus le diagnostic sera posé tôt, meilleure sera la prise en charge du patient Alzheimer et de sa famille en permettant d’instaurer un schéma thérapeutique approprié, tant sur le plan pharmacologique que non pharmacologique.
Les traitements médicamenteux spécifiques de la maladie d’Alzheimer sont actuellement des traitements symptomatiques. Les molécules en cours de développement visent à modifier le processus pathologique, mais à plus long terme, l’objectif reste de de mettre au point des médicaments qui permettent de bloquer ce processus dès son début.
Cet entretien a eu lieu dans le cadre de l’hôpital de jour gériatrique de Corentin Celton, à Paris. Il a été mené, en face à face, par Mireille, une inf irmière référente en géronto-psychiatrie.. Madame S., a été informée du devenir de l’entrevue qui a débuté par la question suivante : « vous en savez beaucoup sur la maladie d’Alzheimer? Voulez-vous que nous en parlions ensemble, ainsi peut-être pourrons-nous mieux vous soigner? ».