Marguerite Yourcenar, dans Les mémoires d’Hadrien, souligne que « de tous les bonheurs qui lentement m’abandonnent, le sommeil est l’un des plus précieux, des plus communs aussi. » Chez les personnes vivant avec un trouble psychique, prendre soin de son sommeil implique de tenir compte des facteurs physiologiques mais aussi comportementaux et socioécologiques. Les altérations du sommeil aggravent le pronostic des troubles mentaux (en termes de pharmacorésistance, de symptômes résiduels, de risque suicidaire, de rechute et récidive, de durée d’hospitalisation et de handicap plus important) et peuvent persister même lorsque l’état psychiatrique a été contrôlé avec succès par un traitement. Prendre soin du sommeil en psychiatrie est donc essentiel pour la santé mentale.
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