Les enfants suivis par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) (1) sont particulièrement vulnérables aux troubles psychiques, avec une prévalence supérieure aux groupes témoins (Toussaint et al, 2024). Ils présentent de multiples symptômes qui, souvent, reflètent en partie leurs expériences traumatiques précoces et conduisent à différents diagnostics comorbides (troubles du déficit attentionnel avec hyperactivité [TDAH], de l’attachement, du comportement, de l’humeur, anxiété…), et parfois aussi à une absence de diagnostic face à des manifestations non catégorisées dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5, APA, 2013).
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