« Je suis (j’ai été) traumati- sé(e) ». Voilà ce que nous entendons de plus en plus souvent dans nos consultations de psychiatrie et de psychologie clinique, en secteur public et en libéral. Que répondre en tant que thérapeutes ? D’abord, il faut accueillir la subjectivité du patient. Mais ensuite, il convient rapidement de préciser si ce que le patient entend par « traumatisme » correspond ou non à ses acceptions dans notre langage spécialisé, dans notre pratique psychologique et psychiatrique. Cela confronte patients et soignants à l’analyse clinique et à l’éducation thérapeutique.
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