François, arrivé en détention provisoire depuis peu, se présente à la consultation de l’unité sanitaire de la prison. C’est un homme petit, maigre, à la mine fatiguée, portant une barbe de quelques jours. Les faits qui lui sont reprochés sont des viols et agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité, commis sur deux de ses quatre enfants (des filles prépubères). Ils ont duré quelques années et n’ont été dénoncés que vingt ans après.
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