« Un jour, j’arrêterai de me cacher. » Cette phrase, Hervé, 67 ans, l’a prononcée après plus d’un an de suivi dans le service de soins d’un des 22 centres de détention dédiés à la prise en charge des auteurs de violences sexuelles. Depuis 2012, des équipes spécialisées suivent en effet ces patients jusqu’ici éparpillés (et stigmatisés) dans tous les établissements pénitentiaires. Elles renforcent ainsi les dispositifs de soins psychiatriques existant en prison depuis 1994. À travers l’histoire d’Hervé, nous évoquerons la quête de sens d’un homme plusieurs fois incarcéré pour des viols à répétition sur des femmes adultes qui cherche sa place entre les contraintes judiciaires, sociales, familiales, carcérales et personnelles.
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