Un virus chez les vieux. Sur le confinement, le dé-confinement et quelques-uns de leurs effets psychiques

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L’Association Rhône Alpes de gérontologie psychanalytique (Aragp) propose sur son site en intégralité les textes des intervenants de la journée « Un virus chez les vieux. Sur le confinement, le dé-confinement et quelques-uns de leurs effets psychiques » organisée en janvier 2021.

Argument

La pandémie du Covid 19, le confinement et ses suites ont agi, en-deçà du manifeste, des dimensions traumatiques, comme révélateurs du négatif habituellement contenu par les cadres institutionnels, les rites sociaux… Cette journée de l’Aragp, qui assume le risque de penser à chaud, alors que la crise semble s’installer, se propose de déployer une partie de ce négatif, généralement muet, frappé de déni, pris dans des pactes et des alliances sociales, institutionnelles, familiales, groupales. Ce négatif, ses effets et certaines des modalités de son traitement seront en particulier explorés, à partir de témoignages et de théorisations :
Dans le rapport aux vieux, à leur place, tant du côté des familles que des professionnels, des institutions que de la société.

Par rapport à la mort : comment la mort a pu être « ensauvagée » (Morel) quand on a manqué autant de soins que de rituels, ou encore selon la manière dont le corps mort a été traité,
ceci en particulier dans différents cadres institutionnels, ceux du domicile comme ceux des lieux de soins et/ou de vie.

Cette « libération » brutale du négatif entraine un retour de l’archaïque dans le registre des angoisses (contamination de la mort, persécution, dépression) comme dans celui des défenses (déni, projection, clivage, bouc émissaire …). Dès lors, le déconfinement ne peut être un pur et simple retour à la « normale », à l’ordinaire : il doit et devra composer avec le négatif et son envers, l’idéalisation. C’est le travail qui nous attends tous, professionnels, familles et âgés, pour autant qu’une place nous soit laissée pour ce faire.

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