Avancée majeure : la protéine HERV-W ENV impliquée dans la survenue des troubles psychiatriques

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Une étude collaborative, menée par les équipes de chercheurs de Créteil, Genève et Zurich et publiée dans « Translational Psychiatry », a permis de montrer l’existence de signatures clinico-biologiques/immunologiques permettant de distinguer des sous-groupes de patients atteints de troubles majeurs de l’humeur et de troubles psychiatriques. A terme, cette stratification pourrait permettre de proposer aux patients des traitements personnalisés plus efficaces. Les chercheurs ont étudié les paramètres immunologiques dans la stratification des patients atteints de schizophrénie ou de troubles bipolaires, ce qui a permis de confirmer l’implication du rétrovirus endogène humain de la famille W (HERV-W). 

Comprendre le comportement du rétrovirus endogène humain de la famille W (HERV-W)

Il s’agit d’un élément génétique mobile présent de manière naturelle dans le génome humain (8%)  qui peut devenir actif dans des circonstances particulières de stress et à des périodes importantes du développement neurologique.   Une fois activé, HERV-W va produire dans la circulation sanguine des protéines virales douées de capacités inflammatoires et toxiques pour les tissus cérébraux. Il est estimé que cette activation est retrouvée dans 40 à 50 % des patients atteints de schizophrénie ou de troubles bipolaires.

Lire l’interview croisée des principaux auteurs de l’étude sur le site de la Fondation Fondamental