Nous accordons à l’empathie une aura de type « cause parfaite » enseignée depuis des décennies qui ne souffrirait même pas l’idée de la réinterroger. L’empathie ferait ainsi partie du processus « d’ontogénèse » de l’infirmier. Il convient donc d’avancer sur la pointe des pieds pour ne pas trop bousculer trop rudement les amoureux du prêt à penser. Ceux-là mêmes qui prônent les sacro-saintes « juste distance », « bientraitance » et tous ces concepts « proprets » garantissant les bonnes postures professionnelles. Les sciences infirmières peuvent-elles encore se satisfaire de concepts dont les contours sont aussi peu définis ? Devons-nous laisser chaque professionnel « s’arranger » avec lui-même pour définir l’empathie ? L’auteur tente un éclairage conceptuel rigoureux et critique ouvrant peut-être sur de nouvelles perspectives…
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